Shopaholic, par Sophie Kinsella

Publié le 10 août 2008 par Tequila
Je m'étais sélectionnée cette série pour mes vacances, et je dois avouer que depuis que je suis rentrée de la plage, il y a 48 heures, j'ai quand même réussi l'exploit de lire les trois derniers. J'avais lu le premier non pas sur le sable (pas le temps) mais aux petites heures de l'aube quand les enfants dorment encore (Dieu merci !), qu'il fait suffisamment clair pour lire sans allumer (pour ne pas gêner l'Homme qui sommeille), et qu'il est encore trop tôt pour risquer de réveiller le reste de la maisonnée en se levant (surtout les enfants, vous l'aurez compris !).
Et figurez-vous que c'est pas mal du tout. Lecture pour fille, pas de doutes, à lire de préférence en vacances, il faut bien reconnaître que les seules choses que l'on y apprend, c'est tout un éventail de marques plus prestigieuses les unes que les autres, qu'il s'agisse de maquillage, de chaussures, de vêtements, de baggagerie... la faune féminine jure par les mêmes enseignes que les héroïnes de Lauren Weisberger (Le Diable s'habille en Prada, etc.)
L'histoire, c'est celle de Becky, un chouia irresponsable, très enfant-gâtée, peut être un peu égoïste, et certainement obsédée par le shopping. Becky est incapable de résister lorsqu'il s'agit de shopping. Ce qui évidemment va la mettre dans des situations un peu délicates, d'autant plus que son salaire n'est pas tout à fait cohérent avec ses envies. Mais Becky a des idées, des amis... et de la ressource, surtout quand elle se décide à prendre les choses en main.
N'étant pas obsédée moi même par le shopping (non, sérieux, pourquoi ça en fait rire certains ?), j'ai eu un peu de mal au début à accrocher. Je me suis dit que sérieusement, la Becky, elle était quand même un peu trop caricaturale pour être crédible, d'ailleurs, on lui mettrait parfois volontiers quelques baffes. Et je le pense toujours. Mais finalement, on a tous une obsession pour laquelle on ne se montre pas raisonnable (évidemment, sinon, ce ne serait pas une obsession). Et du coup, c'est vrai qu'en transposant un p'tit peu, je crois qu'on peut tous (enfin, toutes, au moins) se retrouver en Becky... On a tous mis la tête dans le sable un jour avec l'espoir que si on ignore les problèmes, ils vont disparaître. Becky, elle, jette ses factures dans une benne. Trempe de sauce les relevés du compte-joint. Efface ses messages sans les écouter. Et même si je n'en suis jamais arrivée là (je touche du bois !), je la comprends très bien.
5 tomes existent, mais à ma connaissance, seuls les 4 premiers sont pour l'instant édités au format poche... ils sont suffisamment bien écrits pour pouvoir être lus indépendamment les uns des autres, et je dois avouer une préférence pour le 4ème... Shopaholic & Sister.