http://www.20minutes.fr/article/244508/Monde-La-Georgie-se-retire-d-Ossetie-du-Sud-la-Russie-accroit-la-pression.php
La Raison ne fait plus recette.
Les Hébreux veulent en découdre,
et les dirigeants du monde
s'arrachent les zones stratégiques.
Au final, ce sont les peuples
qui paient l'addition. Lourde !
Bonjour !
Les nouvelles sont mauvaises, le pire est à nos portes. Les va-t-en guerre sont à l'oeuvre, attisés par les marchands de morts relayés par leurs complices dans les médias de pays auto-proclamés démocratiques et défenseurs de la liberté. Cette liberté-là a un goût amer, de feu et de sang. Elle est véhiculée par ceux qui ne font aucun cas des peuples, sauf comme tremplin pour leurs ambitions sonnantes et trébuchantes.
Je corresponds avec de nombreux Juifs. Sauf rares exceptions, ils veulent tous en découdre, quel que soit le prix à payer. La haine de l'Arabe, soigneusement entretenue par les apprentis-sorciers au sommet des Etats, une paranoïa cultivée à longueur d'années, la fierté d'appartenir à un peuple, je reprends le célèbre mot du Général de Gaulle, "sûr de lui et dominateur", les conduisent à accepter l'apocalypse - pour tous ! Voilà ce qu'un de mes correspondants, pourtant modéré, m'écrit : I
Il n'y a pas le choix, le monde arabo-musulman veut détruire, exterminer Israel,ce serait beau, si nous avions le choix mais ce n'est pas le cas, maintenant le spectre de la guerre mondiale, tant pis si la survie d'Isrel est à ce prix-là, les petites nations européennes sont complétement dévirilisées, c'est leur probléme-en particulier le pays de collabos où nous habitons,
Le monde va comprendre ce qu'est la Nation Juive!!!
Shalom,
ou cet autre, sur un forum :
Ce peuple qu on appelle les "JUIFS" et dont je fait partie avec "FIERTE" ,CE PEUPLE, qui aime la paix, ce peuple qu'on ne menera pas a l'abattoir comme des bêtes, ce peuple si il y a APOCALYSPE ELLE SERA POUR LE MONDE ENTIER OU NE SERA PAS ! ! ! ! ! ! ! !
Les esprits sont très remontés, ils s'échauffent, au détriment de la Raison. Oui, elle n'a plus de place aujourd'hui. Particulièrement en Georgie, actuellement.
Et là, la confrontation Est-Ouest fait rage, pour la possession d'un minuscule territoire, mais où passe un oléoduc qui doit permettre à l'Occident d'éviter la Russie. Partout où il y a du pétrole, ou des voies d'acheminement de l'or noir, les peuples sont condamnés. Pris au piège des ambitions des multinationales de mort.
Et ce qui se joue dans le Caucase, est crucial. La Russie défend les derniers pré-carrés qu'on lui a laissés, peuplés d'ailleurs de Russes, et l'Empire anglo-usraélien, grossi désormais de ses vassaux européens, attise les feux, en sous-mains, contre le rival russe. Pour amoindrir sa puissance. Des deux côtés, des hommes, des femmes, des enfants, vont perdre leur vie pour renflouer celle des puissants. Ignoble !
Je vous joins un texte envoyé par une autre correspondante juive, cette fois militante pour la paix, et notamment pour une paix juste au Proche-Orient. De Strasbourg, elle m'envoie régulièrement des articles, dont un cri d'un mère juive (publié dans ce blog) révoltée par le fait qu'elle doive mettre au monde de futures machines à tuer - de futurs soldats.
Sarkozy, prompt à s'emparer de toutes les causes, même justes, mêmes belles (Guy Moquet, par exemple, ou la dévotion rendue au Gl de Gaulle), a choisi de se montrer le jour de l'enterrement du dernier poilu français, d'origine italienne, au moment même, d'ailleurs, où il promulguait des lois contre les étrangers particulièrement honteuses pour la France. Mais il s'est bien gardé d'évoquer ces mots qui doivent résonner dans nos vies, concrètement :
"La Der de Der ! Plus jamais ça !"
Oui, plus jamais ça, un cri d'un sagesse prophétique.
Un cri que l'on piétine de plus en plus, pour le malheur des peuples et le bonheur des affairistes véreux.
Eva
Tags : Caucase, Est-Ouest, guerre, Russie, USA, Gl de Gaulle, Juifs, dernier Poilu, Sarkozy, Proche-Orient, Strasbourg, arabe, étrangers...
En Géorgie, le torchon brûle
entre Washington et Moscou
Pour qui se bat Mikheïl
Saakachvili, président géorgien ?
Jeudi 7 août 2008, l'armée géorgienne a lancé une vaste offensive militaire contre l'Ossétie du Sud. A en croire le président géorgien, il s'agit d'"établir l'ordre constitutionnel dans
l'ensemble de la région"
S'il est vrai que l'Ossétie du Sud fait partie intégrante de la Géorgie, la partie jouée par Saakachvili, président géorgien, et son armée, est troublante. En effet, entraînée et armée par les Etats-Unis, l'armée géorgienne se comporte comme exécutant des intérêts géostratégiques des Etats-Unis au Moyen-Orient et au Caucase. Actuellement, 2000 militaires géorgiens sont déployés en Irak, près de Kout, de Baqouba et dans la zone verte et, selon le colonel Bondo Maisuradze, chef du contingent géorgien en Irak, les militaires géorgiens s'apprêtent à quitter l'Irak pour l'Ossétie du Sud (nouvelobs.com du 09/08/08). De plus, cette armée "sécurise" l'oléoduc BTC (Bakou- Tbilissi- Ceyhan), par où transite, via la Turquie, le pétrole de la mer Caspienne à destination de l'Occident. Il serait faux d'accorder des sentiments patriotiques à cette armée, en particulier à ses officiers supérieurs, aux ordres des conseillers militaires américains qui infestent l'armée géorgienne, candidat potentiel à l'adhésion à l'OTAN.
La flambée de violence qui ravage actuellement l'Ossétie du Sud s'inscrit dans
le cadre d'un conflit plus généralisé qui agite les relations russo-américaines : celles-ci ont pris un tour dramatique, depuis que l'administration Bush a décidé
d'installer une base antimissiles en Pologne et une base de radars en République Tchèque. Les tractations Bush-Poutine n'ayant rien donné, la Russie a
décidé de faire atterrir ses bombardiers stratégiques à Cuba. Pour Washington, c'est franchir une ligne rouge.
Le conflit actuel en Ossétie du Sud serait une réponse à l'"insolence" russe et, aussi, une tentative de compléter l'encerclement de la Russie, en réduisant ses marges de manœuvres au Caucase
et sur le pourtour de la mer Noire, transformée en lac américain.
Le bombardement par l'aviation russe du port pétrolier Poti sur la mer Noire, site clé pour le transport des ressources énergétiques de la mer Caspienne, est un message lourd de conséquences. Il signifie à l'Occident que, pour "sécuriser" l'approvisionnement en pétrole de l'Occident, il faut composer avec la Russie car elle est en mesure de stopper son écoulement. Un premier message en ce sens avait déjà été envoyé lorsque la Russie avait coupé le gaz à l'Ukraine, faisant trembler l'Europe tout entière.
Humiliés en Irak, en Afghanistan et au Liban et ignorés par l'Iran qui refuse de céder aux chantages, les Etats-Unis de Georges Bush, en proie à des difficultés économiques croissantes, cherchent-ils à sortir de la poisse par une victoire au Caucase? La fermeté de la Russie annonce un nouvel échec que l'Oncle Sam subira, cette fois-ci, au Caucase. [Seulement trois jours après les débuts des hostilités, et sous la pression de l'armée russe, le ministre géorgien de l'Intérieur vient d'annoncer le retrait de l'armée géorgienne de l'Ossétie du Sud (lemonde.fr du 10/08/08)].
Et ce d'autant plus que, depuis le retrait de Total de l'exploitation du gisement de gaz de Pars Sud, dans le Golfe persique, et les menaces iraniennes de fermer le détroit d'Ormuz si l'Iran est agressé, les marges de manœuvres de l'Occident, en général, et des Etats-Unis, en particulier, sont très étroites.
Faut-il, pour autant, conclure à la possibilité d'une interruption de l'écoulement de pétrole vers l'Occident? La guerre en Ossétie du Sud fait partie de ces conflits régionaux entre grandes puissances militaires, qui s'achèveront par des ajustements (territoriaux, diplomatiques, etc.) en faveur de l'une des puissances. Et le pétrole continuera de couler dans les oléoducs.
C'est toujours la population qui finit par payer un lourd tribut, sous forme de chair à canon, à l'aventure militaire des grandes puissances et de leurs laquais. D'ailleurs, Saakachvili et son entourage n'ont pas hésité à exalter le "patriotisme" des Géorgiens et les inviter à se porter volontaires au combat pour la "mère patrie"!!
Il est à souligner qu'au fur et à mesure que se rapproche la fin de l'administration Bush et avec son affaiblissement, les conflits régionaux vont se multiplier. Le Kurdistan irakien et le Pakistan montrent des signes de fébrilité.
Cette publication va s'enrichir de
liens à lire. A bientôt....