Nouveau rebondissement du paradoxe de Solow. Dans la version initiale, l'informatique ne contribuait pas à la croissance. Maintenant, il lui nuit gravement. Certains ont rêvé de limites à la croissance. Eh bien, on en a peut-être trouvé le moyen.
Le Financial Times cite un argument inattendu, et peut-être évident. (Article.) Le monde du numérique nous a fait entrer en mouvement brownien : l'humanité ne fait plus que s'adapter à la dernière lubie de l'informaticien ("pour lire cette vidéo téléchargez la dernière version du logiciel X", "pour avoir accès à votre compte, nous allons faire un test de sécurité renforcé"...). Plus cela va, moins elle parvient à travailler.
Voilà qui mériterait d'être mesuré. Et si la théorie est juste, il serait du dernier intérêt d'inventer une informatique vertueuse. Après la Silicon Valley, la Vallée de la Vertu ?