Certains des pères fondateurs de notre République ont vu le salariat comme un esclavage. Il était incompatible avec l'esprit de la Révolution. (La France radicale.)
Il semble, à nouveau, qu'il ne soit pas en odeur de sainteté. D'abord, apparemment beaucoup de gens n'aiment pas le statut de salarié. Ensuite, on reproche au salarié d'être inefficace, car non "engagé" (voire carrément en lutte des classes).
De ce fait apparaissent des réseaux plus ou moins lâches de "free lances". (Exemple.) Jusqu'à quel point de telles organisations peuvent-elles être efficaces ? Cela mériterait d'être étudié sérieusement.
Toujours est-il que cela rappelle les travaux de Henri Mintzberg. Ce type d'organisation est une variante (qu'il n'avait pas prévue) de ce qu'il appelle une "adhocratie", une organisation du travail qu'impose une société en changement rapide, rendant nécessaire des reconfigurations "ad hoc", qui ne peuvent être pilotées par un dirigeant visionnaire.