Si les merveilles de l’art se montraient, au-dessus
des singeries, aussi clairement que ce coup de poing
qui jette un homme sur le tapis, la foule irait au
théâtre et à la musique comme elle va aux combats de
boxe. Je ne dis même pas qu’elle préférerait le beau
théâtre et la belle musique, car un art n’est pas en soi
préférable à un autre, et toutes les victoires sont égales ;
seulement les unes plus claires que les autres.
Alain, Propos, “Du sublime”