Hello la compagnie!
De retour dans le Wizarding World en ces temps troublés et pour la franchise et pour l’univers des sorciers tout entier, je n’ai quand même pas pu résister à la tentation de revoir mon Newt adoré et ses amis, toujours aussi attachants et toujours en mission contre un certain mage noir… Alors, que sont ces fameux Secrets of Dumbledore?
Let’s go? C’est sans spoilers!
Synopsis
Quelques années après la Bataille de Paris, Newt Scamander et les siens sont toujours exposés au danger grandissant de Gellert Grindelwald et de ses acolytes. Mais maintenant qu’Albus Dumbledore a récupéré le Pacte de Sang l’empêchant de s’interposer, que va-t-il décider de faire?
Just Know I hate you
Je vais commencer en m’exprimant rapidement sur ce qui est en train de se passer côté Wizarding World, déjà, pour ceux et celles qui ne seraient pas au courant, et aussi pour ceux qui le sont et qui auraient envie, comme à chaque fois que je parle de cet univers que j’aime tant, de m’envoyer leur poing dans la figure.
L’auteure de cette saga avec laquelle nous avons grandi (que je ne citerai pas parce que je n’ai pas envie de lui faire ce plaisir) a sérieusement pété une fameuse durite ces dernières années. Notamment mais surtout en insultant de la pire des façons la communauté LGBT et en particulier les femmes transgenres. Se mettre à dos toute une partie de la population n’était pas une bonne idée, mais elle a continué à creuser son trou sans fond en continuant dans ses délires plus à propos au Moyen-Âge qu’au XXIe siècle.
Anyway. Son comportement a donc créé un gigantesque gouffre dans les rangs de ceux qui étaient autrefois ses fans, certains décidant carrément de renier tout ce qui a trait à Harry Potter et à Fantastic Beasts, et reniant dans le même souffle tous ceux qui continueraient à aimer ça.
Séparer l’œuvre de l’artiste, etc etc.
Personnellement, cela me fait extrêmement mal de voir tout cela se dérouler autour de moi dans la première fandom dont j’ai fait partie. Et si depuis je fais en sorte de mettre le moins d’argent possible dans les poches de cette affreuse bonne femme, je n’en oublie pas néanmoins ces personnages et cet univers que je me suis appropriée et qui m’a sauvée tant de fois…
I’m Mads for you…
Je referme la parenthèse et en ouvre une autre, cette fois sur Johnny Depp, que j’aime d’amour depuis qu’il est apparu avec des lames à la place des doigts, dans mon écran. J’adore tout ce qu’il fait, et je me suis insurgée comme jamais quand il a été viré de la franchise sans autre forme de procès.
Le perdre en tant que Grindelwald a été douloureux, mais…
Mais finalement, je me demande si ce n’était pas une bonne chose. (Oui, je sais, je me mets à dos certains d’entre vous.)
Mais bon, voyons les choses en face: Mads Mikkelsen était né pour incarner Gellert Grindelwald. Des trois acteurs qui ont eu la chance de lui prêter leurs traits, il est celui qui le connait et le comprend le mieux, et aussi celui qui a tout pigé sur la manière de l’incarner: terriblement charismatique au point d’en être séducteur des masses; et surtout…ben, tout passe par le regard.
(J’essaie de ne rien spoiler même si nous, les fans, on est au courant depuis quinze ans…)
Bref: retrouver un acteur que lui aussi j’aime à la folie (folie, c’est le mot: il me rend chèvre) dans les chaussures de ce mage noir était un réel plaisir, et comme je m’y attendais, j’ai commencé à voir mes allégeances tourner jusqu’à la toute fin du film…avec un twist plus qu’intéressant et…crève-cœur au possible.
Certes, les détracteurs diront que la franchise s’appelle Fantastic Beasts et que Newt et ses créatures sont plus que jamais mises au second plan, mais personnellement, voir Albus (que j’ai eu du mal à cerner dans les HP et que je commence à aimer vraiment beaucoup) et Gellert en héros et villain de ce film-ci a été plus que merveilleux.
En fait, j’aurais pu regarder un film de cinq heures uniquement consacré à ces deux idiots et j’aurais été comblée.
(Même si Newt est mon fils ma bataille.
)Alors, des longueurs, il y en a, des intrigues grosses comme le nez au milieu de la figure, aussi, MAIS il n’en reste pas moins que ce troisième opus est plus qu’agréable à regarder, plus que Crimes of Grindelwald d’ailleurs, que les enjeux qui y sont présentés sont plus que crédibles (et je VEUX une suite!!!) mais sans doute plus adultes, et que certains personnages sont mis de côté…
Mais…tel est le défaut des films choraux. Si vous n’êtes pas d’accord, je vous propose de revoir Infinity War et Endgame.
According to the Jude Law…
Casting?
Newt Scamander, son frère Theseus et son meilleur ami Jacob Kowalski (que j’aime vraiment trop tous les trois, ce sont mes enfants, okay???) sont donc toujours incarnés par Eddie Redmayne (The Danish Girl), toujours aussi adorable; Callum Turner (War and Peace BBC), toujours aussi craquant; et Dan Fogler (Hannibal), toujours le best des best.
Ils sont rejoints par Yusuf Kama, le frère en deuil de Leta Lestrange; Bunty, l’assistant trop choupi de Newt; et la nouvelle venue, Lally Hicks, professeure à l’école de magie d’Ilvermorny aux USA. Ils sont interprétés par William Nadylam (Stillwater); Victoria Yeates (Call the Midwife) et Jessica Williams (Girls).
Du côté magie noire, on retrouve Credence toujours aussi torturé et toujours incarné par Ezra Miller (Justice League), plus effacé mais pas forcément pour le pire; Queenie Goldstein, passée du côté et toujours incarnée par Alison Sudol (CSI: New York); et Vinda Rosier et sa beauté froide, sous les traits de Poppy Corby-Tuech (The Royals).
J’épinglerai aussi l’arrivée d’un jeune Aberforth Dumbledore, frère d’Albus, interprété par un Richard Coyle (Sabrina the Teenage Witch) qui m’a assez scotchée… XD
Et puis, évidemment, les deux MVP de ce film, qui sont tellement charismatiques et extraordinaires qu’avoir les yeux en cœur ne leur rend pas assez hommage, Albus Dumbledore et Gellert Grindelwald, tous deux interprétés par les merveilleux et magnifiques Jude Law (Alfie) et Mads Mikkelsen (Hannibal). Je les surkiffe.
En résumé, ce troisième opus était génialissime, bien meilleur que son prédécesseur, et si on laisse un peu de côté nos héros ‘habituels’, ce n’est pas forcément une mauvaise chose au vu des prestations des deux réels protagonistes de Secrets of Dumbledore.
Notes
Bigregirl: 8,75/10
Rotten Tomatoes: 4,7/10 (au 14/05)
Allôciné: 6,6/10 (au 14/05)
Note moyenne: 6,6/10
Bandes annonces
Fiche technique
Titre: Fantastic Beasts: The secrets of Dumbledore
Réalisateur: David Yates
Scénaristes: Steve Kloves…
Producteurs: David Heyman, Steve Kloves, Tim Lewis, Lionel Wigram…
Société de distribution: Warner Bros Pictures
Musique: James Newton Howard
Durée: 142 minutes
Rating: PG-13 (interdit aux moins de 12 ans)
Langue originale: Anglais
Inspiré de: Fantastic Beasts, livre