Certain sont sombrés dans le micro-management : ils ont surveillé les échanges sur les plateformes collaboratives, chronométré les temps de réponse aux mails ou encore lancé des appels dès 8h01 pour s’assurer que tout le monde était bien à son poste…
D’autres, la majorité, ont décidé de faire confiance et n’ont pas été déçus. Avec le recul, il s’avère que les collaborateurs ont été plus productifs chez eux qu’au bureau au point parfois de se trouver épuisés et en burn out. Il leur a manqué les pauses café entre collègues, les échanges informels ou encore les trajets, qui, bien, que détestés, assurent une coupure dans la journée.
Il n’en demeure pas moins que certaines entreprises se sont dotées de logiciels de surveillance, qui enregistrent notamment vos temps de frappe sur le clavier ou de connexion aux différents outils. Un tel climat de défiance n’engendre pas de comportements vertueux et incite à l’inverse à chercher la faille dans le système. Tel collaborateur, plus par défi que par véritable paresse, a trouvé le moyen de programmer un robot qui se connecte régulièrement aux outils et plateformes collaboratives qu’il est supposé utiliser, rassurant ainsi son manager…
En bref, assurez-vous plutôt que vos collaborateurs trouvent du sens à leur travail !