La campagne présidentielle n'a pas posé la question de "l'existence" de la France, disait une émission d'Alain Finkielkraut.
On parle aussi "d'identité".
Mais cette question est-elle bien posée ?
Qu'est-ce que l'on entend par "identité", au fait ? Des mots, des symboles. Il est bien ou pas de dire telle chose. L'émission constatait, par exemple, que M.Zemmour a sombré, mais que ses idées ont triomphé. 60% des Français seraient convaincus du "grand remplacement".
Est-ce là qu'est le problème ? N'est-ce pas plutôt une question d'intentions ?
Mme Le Pen serait "la candidate des friches industrielles", selon l'émission. De quelle politique résultent ces friches ?
L'Education nationale ne nous donne pas qu'une identité commune, elle nous place aussi dans la société, et, par la qualité de son apport, contribue de manière décisive à la "performance" du pays. De quelle politique résulte sa déroute - la cause du gros du malaise individuel et collectif ?
Et si ces politiques s'expliquaient par une "certaine idée de la France", voire de l'être humain. D'un manque de générosité, par exemple ? Et si c'était de là qu'il fallait partir ?