Je viens de passer d’agréables moment en lisant le livre de Julian Barnes : L’homme en rouge.Dans ce livre il évoque le voyage en Angleterre à Londres que firent ensemble trois personnalités originales : Le Comte de Montesquiou , le fameux modèle du Baron Charlus de Proust, le Prince de Polignac et le Docteur Pozzi, très célèbre à l’époque.
Ce livre est captivant en ce qu’il évoque une époque disparue, des personnalités hautes en couleur et qu’il utilise à la fois des références littéraires et picturales.
On rencontre les écrivains de l’époque les frères Goncourt, Jean Lorrain, Flaubert et d’autres encore et l’auteur nous fait partager son amour de la peinture à travers l’analyse des tableaux célèbres de JohnSinger Sargent, de James Whistler, de James Tissot.
La couverture du livre dans la collection Folio reproduit une partie du portrait de Pozzi par Sargent et le livre contient des reproductions de tableaux, malheureusement de noir et blanc des autres peintres que j’ai cité.
Mais ce récit est aussi en dehors des questions littéraires et picturales une évocation du snobisme, du dandysme et certains des personnages évoqués tiennent des propos très souvent très spirituels mais aussi souvent très « vachards »
C’est la vie de Samuel Pozzi qui fait la trame de ce livre, vie professionnelle d’un célèbre chirurgien, titulaire de la première chaire de Gynécologie créée pour lui, vie amoureuse et mondaine.
Mais on y trouve aussi des développements sur la vie de beaucoup de personnes de son temps du milieu littéraire et artistique et c’est donc toute cette partie du siècle qui défile dans ce livre et qui en fait l’intérêt.