Une clé perdue peut-elle redistribuer les rôles ?
À 25 ans, Cléo habite toujours chez ses parents et se complait dans sa petite vie tranquille. Casanière, elle aime profiter des moments qu'elle passe auprès de ses proches. Un jour, alors qu'elle prend son poste de réceptionniste dans le petit hôtel touristique où elle travaille, elle se retrouve en pleine rue à chercher la clé perdue d'un client.
C'est alors que passe la voiture d'Arsène Maestro, réalisateur connu et médiatisé. En quête de l'héroïne pour son prochain film, il sillonne les routes et remarque cette rouquine qui dégage une fragilité qui le bouleverse et le séduit. Acceptera-t-il de s'embarquer avec elle dans une histoire aussi improbable qu'inattendue ?
De quiproquos en situations rocambolesques, Cléo et Arsène vont dérouler tambour battant le film qui va changer leur vie.
Date de sortie: 27 avril 2022Editeur: FyctiaPrix: 1.99 eurosPages: 263 pages
Note:
Avant de vous donner mon avis le plus complet, je tiens à dire un grand merci à Célia des Editions Fyctia pour m'avoir permis de lire en SP ce roman.
Mon avis: Quand j'ai lu le résumé, je me suis dit que j'apprécierai le symbolisme de la clé qui peut ouvrir des choses au sens propre comme au sens figuré. Pourtant, très vite, j'ai senti qu'il manquait de liant entre les différentes intrigues et même si c'est une toile qu'on dévoile au fil des pages, je me suis parfois emmêlée les pinceaux et je suis au final passée à côté de ce récit.
Cléo Rose est une jeune femme de 25 ans qui va voir sa vie changer en une perte de clé. Nous allons apprendre à connaître cette jeune femme et j'ai parfois eu l'impression que le poids du monde lui tomber sur les épaules. Elle a un métier qui ne lui convient pas et dans lequel elle ne s'épanouie pas. On va lui proposer la chance de sa vie mais dans un premier temps, elle sera vraiment têtue et même caractérielle. Je veux bien qu'on ait du caractère mais sincèrement, elle m'a donné l'impression de ne pas savoir ce qu'elle voulait vraiment. Une fois qu'elle aura mis le pied dans l'engrenage, c'est comme si toute sa vie basculait et tous les secrets étaient révélés. J'ai trouvé que c'était too much et qu'on passait parfois d'un moment à un autre sans prendre le temps de souffler et de réfléchir.
Elle a une amie, Sidonie, mais au final, nous la verrons peu et les solutions apportées aux soucis arrivent trop rapidement. En effet, j'ai eu la sensation que rien n'est grave, que tout va pour le mieux alors que des événements nous poussent à la réflexion. Nous sommes dans la facilité alors que les thématiques sont importantes et méritent plus ample discussion ou même communication. Les problèmes sont balayés d'un revers de la main et tout le monde accepte tout sans jamais broncher ou râler. Je ne trouve pas cela très réaliste car ce n'est pas la "vraie" vie. On ne peut pas accepter tous les revers de la vie en se disant "Ok, c'est chouette. Hop tracas suivant". Comme je le disais au début de ma chronique, il manque de liant entre les divers événements et surtout de temps pour communiquer. Les intrigues vont au fur et à mesure se diversifier tout en s'unifiant à la fois et de nouveau, cette multitude de rebondissements n'est pas une bonne chose pour l'intrigue principale. Que ce soit Ulysse, Brune, Claudio, Arsène, Margareth ou Pierre, tout coule trop vite et je dois avouer que certaines révélations m'ont fait lever les yeux au ciel.
Bref, vous l'aurez compris, je ne suis pas parvenue à me plonger totalement dans le récit et à m'attacher aux personnages. Les nombreuses intrigues ont sans doute contribué à ce sentiment de "superficialité" du récit. Je vous laisse, comme d'habitude vous faire votre propre avis sur ce roman.
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