L'Episode à Meursault : prélude d'un week-end d'anthologie
Par Bobosse92
Prélude à un week-end amical qui s’annonce d’anthologie,
avec un « Pampo tour » à la clé, notre première étape nous a mené chez
« Nico et Lulu », dans leur restaurant de Meursault, avec toujours
cette ambiance familiale et amicale. Un accueil au top, une assiette
bistronomique, des pépites viniques pour vrais connaisseurs (et non pas pour
des buveurs d’étiquette) … et quelques gâteries finales.
Au menu cette fois :
Pâté en croute de l’Episode
(champignons et porc), salade et oignons picklesUne gambas nommée PhilippeOeufs parfaits, asperges en
deux versions et son veloutéVeau QuasiMent comme une
blanquetteCrème au chocolat au poivre
de sichuanDans le baba la Chartreuse
vertePour les vins, nous nous sommes laissés porté
par Nicolas, pour notre plus grand bonheur.
A l’apéritif
et avec les entrées, un Bouzeron, les Clous 2020 de Philippe Garrey:
nez frais et vif, variétal mais gras et finement citronné. Une impression « bien
habillée ». C’est tonique et ça claque sur les papilles en bouche. Finale
sur un muscaté sec salivant, gourmant, laissant une longue empreinte. Fraîcheur
et longueur. Un vin de soif et de copains, mais très sérieux. Très Bien +Avec le veau, un Monthelie,
premier cru les Clous 2017 de Jean-Philippe Fichet: très beau rouge produit par un artiste du
blanc ! Nez sur les fruits noirs, des notes fumées et un côté suave.
Tannins poudrés. Bouche tout en rondeur, en élégance sur une allonge apportée par
l’acidité du vin. Sensuel laissant une longue empreinte. Tapisse les papilles
dans une sorte de tension cristalline. ExcellentPour comparer le rouge et le blanc, un fond
de Monthelie blanc, Sous le Cellier 2018 de
Jean-Philippe Fichet: une
pointe champignonnée, dégageant un gras fin et une aromatique élégante. Superbe
équilibre en bouche, entre la fraîcheur, la rondeur et une pointe grillée. Très
Bien ++Par décence, je n’évoquerai que brièvement
cette battle entre « fine » et « marc », sur la production du
Clos St Josephsitué à
Meursault (je crois). Pour ma part, une petite préférence à la fine, plus
élégante et plus élancée que le marc, mais on pinaille un peu.Enfin, et parce que je ne prenais pas le
volant ensuite (heureusement), une béquée (3 gouttes dans une cuillère à moka)
d’un « Elixir Végétal de la Grande Chartreuse ». A damner un saint.
Une aromatique diabolique, une charge alcoolique (69°) qu’on pense ne pas
sentir au début … mais le retour à la réalité est terrible. Les cellules se
transforment en alambic … et on repart totalement apaisé. Superbe !Encore une fois, un très agréable moment de
partage et de convivialité pour une parenthèse en toute amitié. A très vite.
Bruno