En 2015, Gwenaêlle Abolivier décide de résider trois mois dans le sémaphore de l'île de Ouessant, au bout de la Bretagne. Là, sous l'égide du phare du Créac'h, elle se prépare à un beau voyage immobile. elle explore l'île, rencontre ses habitants.
"Ouessant est devenue une urgence à vivre. cet appel d'air contient tous les parfums et les humeurs du monde qui éloignent de la servitude de l'ordinaire des jours et des attentes déçues. sanglots longs qui jaillissent comme des accords de Ry Cooder. J'entendais, il y a des vies plus vraies que d'autres. Je répondais qu'est ce que le sens de la vie ? "Respire, marche, pars, va-t'en", me soufflait Cendrars. Si j'avais été pilote, je serais partie dans le ciel, si j'avais été apnéiste, j'aurais plongé vers les abysses. Ma consolation sera une île." p 13
Ce que j'ai moins aimé :Il s'agit plus d'un journal au jour le jour, sans trame romanesque, une série de remarques sur les habitants, l'histoire de l'île.
Bilan :Je n'ai pas été sensible à ce petit livre trop statique et linéaire.