L'Acte de Capitulation du 3ème Reich a été signé deux fois. Un document initial est signé le 7 mai, 1945, à Reims, par Alfred Jodl, chef de l'État-Major de la conduite des opérations militaires au haut commandement de la Werhmacht pendant la totalité de la Seconde Guerre Mondiale. Ce dernier sera pendu, un an plus tard suite au procès de Nuremberg. William B. Smith, chef de l'État-Major Étatsunien et Ivan Susloparov, haut commandant Russe, signent du côté des Alliés. Le Général Français François Sevez sert de témoin à tout ça.
Puisque la Russie n'avait pas accepté le texte proposé pour le 7, et que Susloparov n'était qu'un petit gradé de peu d'envergure, ils ont réclamé quelque chose les mettant davantage en valeur. Ils ont exigé une seconde signature d'un second document, cette fois, avalisé par eux, au préalable. Révisé. Joseph Staline a réclamé une signature à Berlin, même et a exigé que la signature de Reims soit considérée comme une simple préléminaire. Ce que Dwight Dé Eisenhower, des États-Unis, a accepté au nom des alliés. Des combats avaient toujours lieu dans l'Est, à Prague, entre autre.
Une seconde signature a donc été orchestrée dans un manoir en banlieue de Berlin, tard, le 8 mais. Toutefois, en fuseaux horaires Soviétique, ils étaient déjà le 9 mai, heure de Moscou. Cette fois, ce sont le général Wilhelm Keitel, de la Werhmacht, le général Georgy Zhukov, Russe, au nom de l'Armée Rouge, le Commandant de l'armée de l'air Écossais Arthur Tedder, au nom des forces alliées du Royaume-Uni, Carl Spaatz, général Étatsunien, et le général Jean de Lattre de Tassigny comme témoin signent le nouveau pacte de capitulation allemande. Une version anglaise et une autre, russe, seront considérées comme les documents officiels enregistrés et authentifiés.
La différence entre la première et la seconde version se trouve dans l'ajout de l'obligation de rendre les armes, désarmant l'entièreté de ce qu'il reste d'armée allemande, armement que les forces alliées allaient se repartager par la suite. À 23h01, heure d'Amérique, le 8 mai 1945, le tout est signé.
Une parade de la victoire aura lieue, cette année-là, en Russie, le 24 juin 1945. Mais dès 1946, on célèbre cette signature par une fière parade militaire à Moscou. Le 9 mai ne devient pas un congé férié avant 1963, en Ukraine, et deux ans plus tard, en Russie.
Quand le régime s'effondre en 1990 et que l'Empire Soviétique s'éteint, la fête est de moins en moins célébrée, années après années. C'est avec l'entrée au pouvoir du sbire Vladimir Poutine, toujours en déni par rapport à la mort de l'Union Soviétique, voulant la rebâtir, que cette parade est ramenée chaque 9 mai, à Moscou.
Au début de la Seconde Guerre Mondiale, l'Union Soviétique est une alliée des Nazis et envahit aussi la Pologne. On annexe même des parties de la Finlande et de la Roumanie. Et avec plus de succès encore, et jusqu'en 1990, l'Estonie, la Lettonie, la Lithuanie, Un protocole secret entre Soviétiques et Allemands est mis à jour pendant le Procès de Nuremberg. Mais à partir de juin 1941, les Nazis envahissent clairement l'Union Soviétique. Les batailles de Stalingrad et Kursk sont héroïques et les Russes tiennent bon. La majorité des combats de défense Soviétiques ont lieu sur le front Est. On sera continuellement en conflit avec la Finlande, on envahira l'Iran, et avec les Britanniques, on défendra la frontière avec le Japon, ce qu'on faisait déjà depuis 1939, le début de la Guerre. Les Russes ne s'en vanteront jamais, mais la Finlande a le meilleur sur eux, et les vaincra.
Quand Winston Churchill, Franklyn D.Roosevelt et Josef Staline se rencontre à Téhéran pour parler du futur de l'Europe, on comprend que l'axe Britannique/Étatsunien/Russe est le coeur du bras de fer contre l'axe Italien/Allemand/Japonais. Berlin tombe en avril 1945, et les sacrifices Russes sont à la fois les plus héroïques et les plus nombreux perdant plus de 20 millions de citoyens. Le tier de morts du second plus grand conflit mondial de la sorte.
Mais depuis le 24 février dernier, Vladimir Putin a fait envahir ses troupes en Ukraine afin d'en éliminer le peuple ou de le soumettre à cette Union Soviétique qu'il tient à rebâtir. La Russie, son gouvernement, ses soldats, pas ses citoyens, sont officiellement maintenant des criminels de guerre reconnus partout dans le monde. Sauf peut-être chez quelques déséquilibrés, ici et
là.
Vladimir comptait en avoir fini entre le 24 février et aujourd'hui, jour de parade nationale. Il n'a pas gagné grand chose encore. Il n'a qu'accumuler les morts de part et d'autres et continuer une barbarie ignoble qui dégoûte de la nature humaine.
On est des milliards à souhaiter que les peuples Russes et surtout Ukrainiens s'en sortent mieux très prochainement et que Vladimir Putin ne sorte aucunement vivant de toute cette entreprise génocidaire.
C'est une parade de la honte qui aura lieu aujourd'hui, à Moscou.