Tu es là mon amour,
et je n’ai lieu qu’en toi.
J’élèverai vers toi la source de mon être,
et t’ouvrirai ma nuit de femme,
plus claire que ta nuit d’homme ;
et la grandeur en moi d’aimer t’enseignera
peut-être la grâce d’être aimé.
Licence alors aux jeux du corps !
Offrande, offrande, et faveur d’être !
La nuit t’ouvre une femme :
son corps, ses havres, son rivage ;
et sa nuit antérieure ou gît toute mémoire.
L’amour en fasse son repaire !
St John Perse
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