dans la nuit où chevauchent les bulles
fantasquement des vieilles perditions
sur les branches des vergers de pierre
que tiennent les abysses vertes et noires
le vrai nom du monde est révélé par les torrents
et les feuilles de salive tremblent par peur du feu
vois ce mur
où vient s’accouder l’absence de certitude
15/5/78
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Xavier Girot (1961-1981) – Villes intérieures (RAZ, 2017)