Rare exemple, surtout dans une banque, de gestion de finances personnelles proactive, la gamme d'outils « NOMI » de RBC, qui ne couvrait jusqu'à présent que les dépenses du quotidien et l'épargne de court et moyen terme, s'enrichit désormais d'une composante d'investissement la rapprochant de la cible idéale de pilotage à 360°.
Cinq ans après ses premiers pas, la solution reste une exception dans le paysage (mondial) du PFM, en ajoutant aux traditionnelles fonctions de suivi catégorisé des transactions des prédictions d'évolution de la situation, des alertes sur de possibles anomalies (montants exceptionnels, marchands inhabituels…), une assistance à la création de budget (et son respect au fil de l'eau), et une option d'épargne automatique, qui invite à mettre immédiatement de côté les disponibilités à venir, d'un geste.
La dernière addition vise donc à compléter cet ensemble, de manière à prendre en compte les grands projets, à échéance plus lointaine (future acquisition d'un logement, anticipation des études des enfants, préparation de la retraite…), pour lesquels un portefeuille d'investissement est généralement plus judicieux. Naturellement, la difficulté est alors de combiner intelligemment ces besoins avec les envies immédiates, depuis l'achat d'impulsion jusqu'au voyage prévu pour les prochaines vacances.
Tel est justement le rôle qu'assume le nouveau module Perspectives NOMI, associé au robot-conseiller de RBC, Investi-Clic. Le principe de fonctionnement est toujours identique : dès que l'historique de ses comptes est suffisant, son analyse approfondie permet de déterminer le comportement typique du client, autant ses revenus et ses frais courants que ses réflexes d'épargne (stimulés, le cas échéant). Les algorithmes dédiés peuvent ainsi recommander les versements optimaux à effectuer vers le portefeuille.
Comme toujours, la banque évite d'exécuter les opérations préconisées sans intervention manuelle, y compris après une éventuelle autorisation qui pourrait être demandée à l'utilisateur. Les messages délivrés sont donc seulement assortis d'un appel à action, qui propose de réaliser en quelques clics le transfert vers le compte d'investissement. Et ceux qui n'en disposent pas encore sont accompagnés dans la procédure d'ouverture, simplifiée au maximum, avec une suggestion personnalisée pour le dépôt initial.
Du point de vue de RBC, son système peut également contribuer à l'éducation financière des individus qui hésitent à prendre des positions sur les marchés. Les encouragements reçus via ses applications web et mobile servent en effet à enseigner les gestes positifs, qu'il s'agisse de surveiller les épisodes de fièvre acheteuse ou de constituer une réserve pour l'avenir, en découvrant, au passage, quelques informations pratiques (dont l'intérêt de commencer tôt, même avec des sommes minimes).
Au fil du temps, l'agent développé par RBC étend son champ de compétences à tous les domaines des finances personnelles, vers une solution universelle. Parmi les plus importants, il ne lui manque plus aujourd'hui qu'à introduire la maîtrise des dettes. Il lui restera ensuite à appréhender les rêves et les ambitions de ses clients, afin de mieux gérer les arbitrages, notamment entre les différentes approches d'épargne, et il pourra alors enfin être considéré comme le parfait compagnon du consommateur.