Chaque matin depuis six ans, elle emprunte la ligne numéro huit des bus urbains pour se rendre à son bureau. Elle rejoint l’arrêt en bas de chez elle, le long d’une avenue grise bordée de platanes aux troncs tordus et dont les racines font gondoler le goudron. Chaque matin semblable au précédent et au suivant. Aujourd’hui pourtant elle décide de traverser l’avenue et de monter dans le bus de la ligne numéro huit qui part dans la direction opposée, celle de Châteauneuf. Depuis six ans elle s’est toujours demandé à quoi cela pouvait ressembler. Aujourd’hui c’est l’aventure.