Continuons notre errance sur la Puna, l’Altiplano, je ne me battrai pas pour un mot.
Nous sommes à 3200m, à santa Maria de Tastil. En bas le village, au dessus une colline couverte de cactus. Ce signe indique une ancienne implantation humaine. L’eau apportée par les hommes à humidifier les sols favorisant la naissance et la croissance des cactus. Certains disent aussi qu’ils étaient intégrées aux systèmes de défense des villes et des villages.
Quand vous grimpez, vous découvrez le plan de la ville, fondations de maisons en terrasses qui s’étendent jusqu’à la vallée. Le vent accompagne votre regard, le silence le suit. Puis vous entendez un lama, puis vous commencez à voir les murs monter, puis les toits se transforment en terrasses pour le voisin, un gamin court près de vous, deux hommes se disputent, une odeur de cuisine grimpe. La ville s’agite, l’Inca est arrivé, c’est fête…
le clocher de l’église sonne 14h, les maisons redeviennent plans, les voix se mélent au vent, l’enfant devient nuage de poussière, il est temps de redescendre là bas dans le village moderne. Il est temps de redescendre là bas où m’attendent de sublimes empenadas.