Afin de renforcer l’embryon du verset, Meta doit attirer non seulement l’utilisateur, mais aussi le créateur, et vice versa. C’est un problème perpétuel pour la poule et l’œuf : si une plateforme propose du contenu intéressant, elle générera un intérêt qui attirera les utilisateurs. Mais les créateurs veulent vendre leur contenu au plus grand nombre…
C’est pourquoi gagner de l’argent avec le contenu est une pièce maîtresse du grand puzzle virtuel qui se déroule dans Meta, testant les nouvelles fonctionnalités d’achat d’Horizon Worlds, l’application centrale de sa métaberse pour le casque Quest 2. En février, il franchit le seuil. 300 000 utilisateurs, actuellement uniquement aux États-Unis et au Canada.
Meta permet désormais à quelques créateurs de vendre des objets virtuels à Horizon Worlds dans un monde merveilleux (où l’humanité virtuelle a finalement abandonné). Comme c’est à la mode, ces objets pourraient aussi être des NFT et pourront également être débarqués sur Facebook à la mi-mai.
Une question reste sans réponse pour Meta sur son blog : combien l’entreprise facturera-t-elle pour la vente de ces biens virtuels ? Un porte-parole du groupe a déclaré à CNBC que les « frais de plate-forme matérielle » représentaient 30% des ventes réalisées via le Meta Quest Store, le magasin de casques. De plus, les frais supplémentaires de 17,5% facturés par Horizon Worlds …
Meta pense qu’une boutique d’applications fermée était le meilleur moyen de promouvoir la réalité virtuelle
Au total, une transaction pour un actif virtuel acheté auprès d’Horizon Worlds entraînera une remise de 47,5 %. Comparé à ce qui se pratique sur les autres plateformes de vente NFT, il est très élevé (OpenSea prend une commission de 2,5% par exemple), et il en va de même pour l’App Store, où la commission est comprise entre 15% et 30%.
Cependant, Vive Sharma, vice-président d’Horizon, a assuré à The Verge qu’il est « assez compétitif » sur le marché. On retiendra cependant les grands cris de Mark Zuckerberg et d’autres dirigeants de Meta qui disaient pire que de raccrocher les quotas de l’App Store. En novembre dernier, le fondateur et patron de Meta expliquait vouloir « ouvrir les possibilités » de métabersion, et déplorait qu’Apple, avec sa commission de 30%, leur complique la vie.