constellations du néant

Par Audace

le jour sacrifie les sept voiles au vent
leurs parcours sur l’épiderme rembobinent le temps à zéro

il n’est plus que soie et caresse
esquissant un sourire sur le lit des froncements

toutes les présences se condensent
dans la tendresse dissolue de la brise ingénue

toutes les nuisances entonnent
la mélodie cardiaque de l’univers en perfusion

l’effondrement en cascade
grouille de lumière insolente

lorsque l’interrogation cesse
lorsque l’insensé culmine

l’impression totale d’être
piaffe dans les constellations du néant