Rencontrez le prince saoudien qui tente d’empêcher Elon Musk d’acheter Twitter

Le prince Alwaleed bin Talal semble être l’homme qui décidera si Elon Musk peut prendre le contrôle de Twitter.

Le milliardaire saoudien, qui est un actionnaire majeur du géant de la technologie, a rejeté l’offre de 41 milliards $ lancée par le PDG de Tesla.

Mais l’homme de 67 ans a laissé entendre qu’il serait ouvert à l’idée si Musk pouvait réunir plus de fonds.

Bien qu’il se trouve au centre de la lutte pour l’un des sites de médias sociaux les plus utilisés au monde, le prince Alwaleed n’a pas toujours eu la vie facile.

Il a presque tout perdu lorsque son cousin le prince héritier Mohammed bin Salman l’a fait arrêter et a saisi ses actifs au Moyen-Orient en 2017.

Mais peu se sentiront désolés pour le prince éduqué aux États-Unis, qui possède trois palais et un yacht qui figurait dans James Bond – et valait autrefois des dizaines de milliards $.

Sa richesse est concentrée dans sa participation de 95% dans Kingdom Holding Company, qui investit dans d’autres entreprises.

Il détient des parts dans Twitter, Lyft, Citigroup et les meilleurs hôtels dont le George V à Paris et le Plaza à New York.

Le milliardaire a vécu une vie de richesses incalculables, ayant possédé autrefois un palais de 317 chambres et valant 39,8 milliards $, selon Forbes en 2017.

Le prince Alwaleed est né à Djeddah en tant que fils du ministre des Finances saoudien et petit-fils du premier roi d’Arabie saoudite.

En 1979, il avait déménagé aux États-Unis pour étudier l’administration des affaires au Menlo College en Californie.

Après l’université, il est retourné au Moyen-Orient, où il a acheté un certain nombre de banques et a rapidement fait fortune.

Il a continué à étendre ses activités commerciales à l’étranger – et en 1997, il était le principal actionnaire d’Apple avec une participation de 5 %.

Parmi les autres sociétés notables dans lesquelles il a investi, citons Euro Disney, Coca Cola et Ford.

Ailleurs, il s’est également fait un nom en faisant un don de 10 millions $ au maire de New York de l’époque, Rudy Giuliani, à la suite des attentats terroristes du 11 septembre.

Musk dit qu’il veut prendre le contrôle de Twitter au nom de la défense de la civilisation et de la liberté d’expression.

Le milliardaire de la technologie a divulgué précédemment une participation de 9,2 %, d’une valeur de plus de 3 milliards $, faisant de lui le plus grand actionnaire de la société.

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