"A celui qui a goûté le silence, les discussions banales, les débats et autres colloques deviennent insupportables, vite étouffants.
Le silencieux, le solitaire ont besoin d'air, d'espace, parce que dans le silence, dans la solitude, ils ont fait l'expérience de l'immense.
Dès lors, tout le reste semble étriqué et vain.
La "communication" obligatoire, l'injonction de "s'exprimer" à tout propos apparaissent grotesques: c'est toujours le moi prétentieux qui bavarde et s'expose, qui obstrue le vaste pays intérieur."
Jacqueline Kelen
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