de passage

Publié le 19 avril 2022 par Pjjp44
 "Quel sera le sort de ce radieux Homo mixtus ?Je le vois d'ici: une petite voiture, une petite femme (ou homme) végane dans son lit (en compagnie d'un petit chien), deux rejetons, les oreilles bouchées par les écouteurs, des vacances sur une plage infestée par les algues vertes, journal télévisé- élections bonnet blanc blanc bonnet, exposition d'art contemporain, dose quotidienne d'anti-racisme, championnat de foot, petite scène de ménage, divorce, déprimes, velléités intellectuelles, c'est à dire romans et films sur cette vie, un peu enjolivée...L'homo mixtus vaincra, mais sur une planète moribonde.Le bon vieux Levi-Strauss l'a compris: "Je suis né dans un monde d'un milliard et demi d'habitants. et je le quitte à l'heure où il en compte six."Andreï Makine extrait de: "au-delà des frontières"
   Un lit 2 pétales
ou pluset encore, et encore la gravité universelleà s'écrouler 2 riresou plus. Bonne ou mauvaise haleine du ciel y retrouvera les siens,ni une ni deuxou plus.On balaie devant sa porteà demainou plus. 
 "La marée je l'ai dans le coeur qui me remonte comme un signe"
Léo Ferré extrait de: "La mémoire et la mer"

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     photo: La poche de Saint-Nazaire

Lu dans Ouest France: 

"Et si les villes bretonnes détruites pendant la guerre 39-45 soutenaient une commune ukrainienne?"
Jacques-Yves Le Touze, militant de la culture bretonne, interpelle les villes bretonnes détruites lors de la Seconde Guerre mondiale, afin de soutenir une commune ukrainienne souffrant sous les bombes. Le maire de Lorient (Morbihan), Fabrice Loher, répond.:

C’est un questionnement via sa page Facebook. En forme de suggestions à Lorient, Brest ou encore Saint-Nazaire : « Ne serait-il pas bienvenu que les villes bretonnes pendant la Seconde Guerre mondiale s’engagent à soutenir une des villes martyres d’Ukraine ? »

 

L’idée émane de Jacques-Yves Le Touze, grand défenseur de la culture bretonne, figure de la fédération Emglev bro an Oriant, président du comité Bro Gozh ma zadoù (l’hymne breton). Interpellé, le maire de Lorient, Fabrice Loher, a répondu « être d’accord pour Lorient avec Marioupol si elle reste ukrainienne bien sûr ».

 Est-ce que cela ira vers une déclaration d’intention symbolique, est-ce que cela peut se transformer d’ores et déjà par une prise de contact ? Dans un autre post, face à une Russie qui se « comporte de plus en plus comme un État barbare », Fabrice Loher rappelait pour mémoire que « Marioupol est membre, comme Lorient, de l’association internationale des villes portuaires. Comme Lorient en 1943-1944, Marioupol est quasiment détruite. J’espère pouvoir, un jour prochain, rendre visite à Marioupol, ville libre et ukrainienne ! »Source  Nous attendons avec curiosité la réponse  (éventuelle) du maire socialiste et jacobin de Saint-Nazaire qui a fait installer le drapeau ukrainien devant la mairie mais comme il s'imagine que sa ville n'est pas bretonne, on peut supputer qu'il bottera en touche (de langue de bois).                                                         \\\\\\\\\\\\\\\\\\\\\\\\\\\\\\\[[[[[[[[[[[[[{{{{{      \\\\\\\\\\\\\\\\\\\\\\\\\\\\\[[[[[[[[[[[[[[[[{{{{{{ "Notre erreur fatale est de chercher des paradis pérennes. Des plaisirs qui ne s'usent pas,des attachements persistants, des caresses à la vitalité des lianes: l'arbre meurt mais leurs entrelacs continuent à verdoyer.Cette obsession de la durée nous fait manquer tant de paradis fugaces, les seuls que nous puissions approcher au cours de notre trajet de mortels. Leurs éblouissements surgissent dans des lieux souvent si humbles et éphémères que nous refusons de nous y attarder.Nous préférons bâtir nos rêves avec les blocs granitiques des décennies. nous nous croyons destinés à une longévité de statues."Andreî Makine extrait de: "Le testament français"
 

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