bonjour, amis lecteurs !
je ne peux pas résister au plaisir d’utiliser ma “newsletter à peu près mensuelle” pour vous faire savoir qu’Alen (*) et moi publions, ce mois-ci, un article dans Sanglier Passion, le magazine des passionnés de sangliers !
sachez que trois magazines se partagent le marché des passionnés de sangliers : Sanglier Passion (le leader), Sanglier Magazine (le nouveau venu), et le chasseur de Sanglier (à ma connaissance, le plus ancien),
Sanglier Passion consacre ce mois-ci (numéro 68 d’août septembre), dans sa rubrique “talents”, un article de deux pages à Kasper, un artiste sur lequel nous avons déjà fait un reportage pour Sports équestres, qui sculpte des chevaux, des animaux bizarres … et des sangliers !
beaucoup d’artistes qui représentent des chevaux s’essayent à représenter des sangliers (des faisans, c’est plus rare) : nous aurions donc pu revenir de temps en temps dans Sanglier Passion si nous avions pu continuer, pour Sports équestres, ces forts intéressants portraits d’artistes, mais Sports équestres n’existe plus …
nous avons tout de même eu le temps de sangliariser Jean-Yves Texier (à paraître en décembre),
vous nous retrouvez aussi, en ce moment, sur ViaMichelin, rubrique « tourisme & gastronomie » avec une escapade cochonne en Corse (le Gard est à suivre en octobre),
vous nous retrouvez également dans Vues d’ailleurs (si vous prenez l’avion : c’est le magazine de bord de la compagnie aérienne Corsairfly), avec un article réalisé à Madagascar sur François Pralus, un chocolatier voyageur (à suivre, en septembre, une interview de Richard Bohringer),
vous nous retrouvez toujours, chaque mois (à peu près), dans Gazoline, avec une escapade gourmande et un Musée de voitures anciennes,
vous me retrouvez enfin, tout seul (en texte et en vidéo), sur le site des ateliers Champion : les nouvelles vidéos viennent de sortir !
bien à vous tous
& sanglièrement vôtre !
(*) pour ceux qui l’ignorent encore -ou pour les nouveaux “abonnés” à cette newsletter à peu près mensuelle- Alen (Méaulle) est le photographe avec lequel je fais équipe (retrouvez-le sur son site)
BONUS - BONUS - BONUS - BONUS
UN LIVRE
Albert Cossery est mort, et ça, c’est une très mauvaise nouvelle : écrivain égyptien installé à Paris depuis 1945 (dans la même chambre du même hôtel de Saint-Germain-des-Prés), il nous laisse tout de même un recueil de nouvelles et sept romans formidables, publiés par Joëlle Losfeld, qui a eu le courage de rééditer, à partir de 1986, l’œuvre complète d’Albert Cossery, alors totalement introuvable …
Zazou de 94 ans, Albert Cossery écrivait, paraît-il, une phrase par jour, mais quelle phrase ! Son écriture, d’une torride simplicité, est acérée, précise, épurée, il n’y a pas un mot, pas une virgule de trop : Albert Cossery était partisan du moindre effort.
Ses livres sont drôles, émouvants, ils font l’éloge de la sieste et de la vie pour la vie, telle qu’elle est, sans encombre : la vie est belle, il l’a souvent répété. Ses héros « mendiants et orgueilleux » (1955) issus des quartiers populaires du Caire ou « fainéants dans la vallée fertile » sont « les hommes oubliés de Dieu » (1941) : dans ses livres, les pauvres ont raison et les rebelles sont pacifistes, entre « la violence et la dérision » (1964), ils ne montent que « un complot de saltimbanques » …
Albert Cossery a vécu en accord parfait avec ses idées : il était fainéant et le revendiquait, il refusait la propriété, les honneurs et le pouvoir, il était et il reste un très grand écrivain, injustement méconnu, que je vous encourage de tout cœur à découvrir si ce n’est déjà fait …
retrouvez en ligne tous les livres d’Albert Cossery, à prix fnac, livraison gratuite
UN SOUVENIR
Alexandre Soljenitsyne est mort : ma bibliothèque décidément se dépeuple … j’ai eu, à l’écoute de cette triste nouvelle, une pensée toute particulière pour un des profs les plus nuls que j’ai dû supporter dans ma carrière de collégien, et dont je suis ravi d’avoir oublié le nom … un prof de français qui a dégoûté de la lecture toute une classe de cinquième (bel exploit) en lui faisant ânonner, paragraphe par paragraphe, le mercredi matin, de septembre à juin, Le Lion de Joseph Kessel (avec interdiction de le lire jusqu’au bout) !
cet inculte et fascinant crétin m’a collé deux heures de colle avec cette mention surréaliste « lit Soljenitsyne pendant les cours de français » : j’avais depuis longtemps terminé Le Lion de Kessel (que je conseille à tous les préados) et j’occupais, au Lycée Français de La Marsa (en Tunisie), ses interminables et pitoyables cours à lire « une journée d’Ivan Denissovitch », d’Alexandre Soljenitsyne (le plus accessible de tous les livres d’Alexandre Soljenitsyne, que je conseille à tous ceux qui ne l’ont pas lu …)
retrouvez en ligne une journée d’Ivan Denissovitch d’Alexandre Soljenitsyne, à prix fnac, livraison gratuite
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UN DISQUE
Renaud Detressan a enregistré trois albums, dans les années 80, trois 33 tours qui ne sont pas disponibles en CD (un seul est sorti, mais, damned ! je l’ai raté et il est épuisé), trois 33 tours que j’écoute toujours avec beaucoup de plaisir, d’émotion … avec, aussi, je l’avoue, pas mal de nostalgie et de mélancolie,
sur chaque accord, chaque refrain, chaque couplet, je peux mettre une photo, une odeur, un lieu, un visage, une rencontre, une soirée, un souvenir …
le premier 45 tours, vous vous en souvenez peut-être (je vous parle d’un temps …), a fait un carton l’été où Goldman a sorti « il suffira d’un signe », il s’appelait « on est comme on est », il était extrait du premier album éponyme (1981),
ont suivi « y’aura toujours quelqu’un » (1982), et « carré noir » (1985), sans oublier le 45 tours de Daniel Auteuil « que la vie me pardonne », que Detressan reprend, à sa sauce, dans « la couleur du vent »,
Renaud Detressan a ensuite mis un terme (provisoire) à sa carrière solo pour créer, dans un autre registre, Soldat Louis (du rhum, des femmes …), dont il a longtemps été, sous pseudo, un des leaders, et Ren Ren, qui tourne toujours,
il a aussi composé la musique de « 500 connards sur la ligne de départ » pour Renaud, une ode à la gloire des blaireaux du Paris-Dakar (dans l’album « marchand de cailloux », probablement le meilleur de Renaud … enfin, je trouve),
il vient (en 2007), de publier un nouvel album, « la couleur du vent », dans lequel j’ai retrouvé, avec quelques années de plus, l’esprit, l’ambiance des premiers vinyles,
j’aime beaucoup, vous l’avez compris, Renaud Detressan, ses musiques, ses textes, l’ambiance de ses chansons, de son univers,
ses disques, dans les années 80, tournaient en boucle sur ma platine, avec Téléphone, Renaud, Capdevielle, Trust (je suis moins fier), Starshooter (machine à laver !), Maxime Le Forestier, Gilbert Laffaille et Véronique Sanson … Renaud et Véronique Sanson ont mal tourné, l’univers de Detressan a évolué, mais il est resté intact, je vous invite à le découvrir …
découvrez « la couleur du vent » sur le site de la fnac,
écoutez quelques chansons sur le site de Renaud Detressan …
UNE ACTU
Voyageur, un esprit d’ailleurs numéro 6 est toujours en kiosque : je vous y raconte les coquelicots de Nemours (avec des photos d’Alen Méaulle) et les oiseaux de Loire-Atlantique (avec des photos d’Erwan Balança) …
Voyageur, un esprit d’ailleurs numéro 7 sera en kiosque le 12 septembre : je vous y raconte (avec des photos d’Alen Méaulle) les trains suisses, le chasselas du Léman et la gastronomie de Saint-Pierre et Miquelon …
Voyageur, un esprit d’ailleurs vient d’ouvrir son site Internet !
UNE TABLE
on avait dit : « table de province », alors, je vous propose un havre de paix, pour passer, cet automne, un week-end « nature » en amoureux : le Manoir du Lys, à Bagnoles de l’Orne …
dans cette magnifique bâtisse, installée dans la forêt d’Andaine, vous serez reçu par la famille Quinton, vous apprécierez les chambres (très) confortables et les menus évidemment de saison, à base de gibier ou de champignons (selon quand vous y allez), vous profiterez des pommiers du jardin, de la très sympathique cave à vins (et à cidre !), et surtout, surtout, des week-ends champignons avec cueillettes, balades, festins et cours de cuisine (à partir de 700 euros pour deux en pension complète), qu’il ne faut rater sous aucun prétexte !
c’est idéal pour se mettre au vert à deux, un week-end, quand on est gourmand et amoureux …
Le Manoir du Lys (un Macaron Michelin, une étoile, si vous préférez), route de Juvigny, Bagnoles de l’Orne (61), 02 33 37 80 69 (saluez les Quinton de ma part)
UN VIN
de passage dans le Doubs, j’ai repris contact avec mes amis les vins du Jura, rouges (de cépage poulsard ou trousseau) et blancs (de cépage savagnin, comme le Jaune, ou chardonnay), et je ne le regrette pas …
si le savagnin est toujours à réserver à un public conquis ou averti, je vous conseille le Jura tradition, un mélange de savagnin et de chardonnay, absolument parfait avec la saucisse de Montbéliard (mon chemin gourmand sur cette fabuleuse saucisse sort en janvier 2009), à déguster par exemple au Château d’Arlay …
UN HONNEUR
j’ai été adoubé le 12 juillet Chevalier du melon de Cavaillon et Chevalier de la Confrérie de la maintenance des traditions provençales …
UNE BOULETTE
début octobre sort mon « petit traité de la boulette », aux éditions Le Sureau : je vous y raconte toute l’histoire de la boulette, de la préhistoire à nos jours, sur tous les continents et dans toutes les assiettes (avec une petite centaine de recettes de cuisine dont une est âgée de 4 000 ans !)
UN CHEMIN
les quatre premiers chemins gourmands sont toujours en librairie : le melon de Cavaillon et le Pineau des Charentes (moi) le crottin de Chavignol (Bernadette Lavaud) et la fraise de Plougastel (Pierre Labbé)
les quatre prochains chemins gourmands seront en librairie fin octobre : l’andouillette de Troyes (moi) le chapon de Barbezieux (Françoise Barbin-Lécrevisse), la châtaigne d’Ardèche et l’huître de Cancale (Pierre Labbé) …
les quatre suivant arriveront fin janvier …
UN AGENDA
en septembre, je pars trois semaines e reportage au Canada, puis une semaine en Suède, sur l’île de Gotland, avant de repartir dix jours au Canada … ensuite, ce sera la Corse (peut-être) et la route des cassoulets, pour un prochain chemin gourmand, je ne serais pas très facile à croiser avant le mois de novembre, où les salons s’enchaîneront (les Gastronomades d’Angoulême, le Livre Gourmand de Périgueux) …
UNE PRÉCISION
cette « newsletter à peu près mensuelle » a été écrite à Montbéliard, dans le Doubs, où je chassais la saucisse sur des chemins gourmands, est envoyée à 500 contacts personnels ou professionnels : je vous en désabonne sur simple demande (mais après, je ne vous parle plus …)