Le silence de la nuit
Celui de son cœur
Lequel erre sans bruit
Vague, vague pleure
De ces mots engloutis
Cachés de sa
mémoire
Aux yeux d’un grimoire
Parchemin de l'infini
Le silence d’un matin
Réveil alors son
instinct
De ne plus voir l’océan
Qu’un chagrin défend.
Coulent les flots emperlés
Brillance émerveillée
Jadis couleur rubis
D’un rouge sang impuni
Corps à Corps étendu
D’un amour éperdu
Le silence de l’immensité
Raisonne si fort son émoi
Nul ne connaît son désarroi
Égrenant sur le sable chaud
Les secondes, rejet des eaux
Aiguilles de l’immortalité
Le silence des
ombres
Etoiles qui tombent
Filantes, traces de vie
Soyance des flamboyants parvis
Poignée de pierres ensevelies
Sonde des profondeurs qui luit
Lumière étincelante qui fuit
LE
Silence père du
Ciel
Silence père de la
Terre
Silence mère des
Êtres
Toile de nos pensées en veille
Aurore - 2008