Greta Thumberg, sainte Geneviève de l'industrie ? La jeunesse rêve "d'entrepreneuriat à impact (positif)". Et cela signifie des projets industriels massifs. Et même un reengineering total de l'industrie. Il faut recycler les chaussures, les batteries, les panneaux solaires, les éoliennes, réinventer les teintures, la chimie, les transports, etc.
Et elle attaque le sujet "façon licorne", à coups de levées en capital risque. D'ailleurs, même le crowdfunding se met soudainement à donner des résultats.
Le potentiel est énorme et les fonds commencent à être intéressés. Mais, seulement, il se pose un problème : le jeune entrepreneur a tous les talents que n'avaient pas ses prédécesseurs industriels, seulement, il n'a pas leur savoir-faire. Des questions évidentes pour un industriel sont des montagnes pour le novice. A commencer par celles de la production...
Une idée ? La capitalisation d'un groupe comme Renault n'est qu'une fraction de celle d'une start up qui se respecte. Pourquoi les start up industrielles, avec leur capacité à lever des fonds, n'achèteraient-elles pas des industriels en place ?
(Ce qu'écrivait Financial Times, le 3 avril dernier : Electric vehicle start-ups face their toughest challenge: making cars. Investors have bet heavily hoping to find the next Tesla, but many EV groups are struggling to make the production process work.)