Le film est très court (7 minutes), il m’est resté en mémoire bien que je ne l'aie vu qu’une fois. Des images qui se succèdent, la ville qu’on quitte, les ponts qu’on franchit, les visages, les animaux, les chemins. Comme autant de pas faits en accéléré et pourtant ce n’est pas la vitesse que je retiens mais le sentiment d’un ailleurs, parfois indiqué par les panneaux de signalisation, parfois sans indication. Une randonnée dont on ne garde que certains moments.
Avec ce film, Vincent Le Port rend aussi hommage à Oskar Fishinger qui a filmé, en 1927, image par image, les gens et les lieux de son périple entre Munich et Berlin.
Ce n’est pas relier les villes que font ces deux films, c’est plutôt en sortir comme aller vers la vie.
C'était une proposition de MK2 Curiosity