Pour ceux qui, en toute confusion viendraient de lire "J'essuie les traces de verres", je les invite à aller voir du côté du Grand Ménage de Raffa. Les autres peuvent rester.
Après une pluie d'orage, des portions de route à travers champs sont recouvertes d'une pellicule d'un à deux centimètre de boue. En surface, tout un entrelacement de stries.
Il ne faut pas chercher bien loin les auteurs de ces sillons : les vers de terre. Ceux-ci n'ayant pas encore la faculté de creuser l'asphalte, le meilleur moyen de traverser la route d'un bord à l'autre reste de passer par au-dessus.
C'est assez amusant de suivre ces réseaux sur des dizaines de mètres. Cela me fait penser aux canaux de Mars (qui n'étaient pas du tout des canaux).
Toute trace sera nettoyée par la prochaine petite pluie.
Ce qui est moins amusant est de penser à l'érosion des sols.
Ce que je peux observer n'est que ce qui s'est déposé là. A coup sûr une énorme quantité de boue s'est jetée dans le ruisseau en aval. D'ailleurs la couleur de son eau me donne apparemment raison.
Et en l'absence de moyens de protection et de lutte, les champs de maïs alentours n'arrangent pas vraiment les choses ...