L'architecte néo-zélandais Henry Glogau, travaillant chez GXN, l'unité d'innovation verte, du cabinet d'architecture 3XN, basé à Copenhague, aborde la future pénurie de ressources avec ce distillateur de dessalement de l'eau de mer ou polluée...
Diplômé en architecture, Henry a développé un distillateur qui purifie l'eau à l'aide de l'énergie solaire et peut être assemblé à partir de matériaux bon marché et facilement disponibles.
L'eau de mer ou l'eau potable polluée est versée dans la couche inférieure, faite de plastique et va absorber la chaleur par réchauffement du soleil, tout au long de la journée. et provoquer ainsi l'évaporation de l'eau pure, tandis que le sel, les agents pathogènes ou autres contaminants sont laissés dans le bassin car ils sont trop lourds pour être vaporisés.
La vapeur d'eau propre se condense ensuite en gouttelettes sur la couche supérieure en plastique transparent, qui est gaufrée avec des microrainures inspirées des feuilles et qui vont canaliser l'eau vers le centre de la structure où elle tombe dans l'entonnoir, où les utilisateurs peuvent alors accéder à l'eau douce via un robinet au bas de l'auvent, afin de l'utiliser où de la stocker dans un réservoir.
L'un de ces auvents circulaires, d'un diamètre de 2,4 mètres, peut générer 18 litres d'eau purifiée par jour en exploitant le même cycle d'eau d'évaporation, de condensation et de précipitation que la nature utilise pour produire de la pluie.
Ce concepteur, diplômé de l'Académie royale danoise des beaux-arts, espère qu'avec son distillateur, suspendu sur une structure de support en bambou facilement déployable en 30 mn, pourra aider à fournir de l'eau potable à une partie du milliard de personnes qui vivent dans des quartiers informels.
Son distillateur se distingue des nombreux alambics solaires conventionnels, qui reposent sur des couvercles en verre lourds et inclinés et des bassins métalliques qui ne sont pas aussi facilement accessibles pour les communautés marginalisées.
En 2021 Henry a eu avec ce distillateur, le prestigieux Lexus Design Award qui récompense chaque année le projet d’un jeune créateur illustrant la philosophie Design for a Better Tomorrow de Lexus.
On a aussi dans son approche holistique, ce puit de lumière solaire et de dessalement circulaire et autonome Solar Desalination Skyligh.
Une lampe qui produit en autonome, une lumière douce et de l'eau potable, aux établissements informels côtiers du Chili à l'abondance d'énergie solaire et d'eau de mer. Les restes de saumure salée étant utilisés pour générer de l'énergie.
Cette lampe de plafond est un hybride de batteries au sel et d'énergie solaire qui pendant la journée, la bande lumineuse LED est chargée par un petit panneau solaire et alimenté par les déchets de saumure provenant du processus d'évaporation afin de créer une série de batteries au sel. 12 batteries à eau de mer fournissent l'énergie pour alimenter la lucarne la nuit grâce à une réaction chimique lorsqu'elles sont placées dans des tubes contenant du cuivre et du zinc.
Henry s'est spécialisé dans l'architecture et les environnements extrêmes, en explorant les défis mondiaux actuels et futurs, lors d'expéditions dans divers endroits. Une excellente idée lumineuse pour une solution d'eau propre pour les opprimés, sans eau propre. :)
Mes sources... via: dezeen.. via: distributed design...