Dexter : 1.05 Le rêve américain

Publié le 08 août 2008 par Tao

Quand on croit connaître une série, celle ci peut toujours arriver à nous surprendre. C’est le cas avec Dexter en ajoutant une nouvelle corde à son arc, celle de la critique sociale en s’intéressant à un problème bien connu à Miami, l’arrivée des clandestins en provenance de Cuba. Un passeur malhonnête (mais en connaissez vous un d’honnête, vous ?) tue sans piété des clandestins ne rapportant pas assez d’argent et Dexter décide de lui faire payer ses crimes. Et si sa femme est aussi pourrie que lui, elle payera elle aussi. Il est comme ça Dexter, il aime bien partager car s’il y en a pour un, il y en a pour deux. Et il y a peut être même de la place pour trois vu l’espion dans le coffre de la voiture. Le tueur au camion frigorifique l’aurait il suivi ? ça m’en a tout l’air et celui ci est apparemment blanc comme la plupart des tueurs en série.

Debra continue son enquête pour essayer de le coincer. Elle se ramasse des claques au début mais finit par avoir les félicitations de Doakes. J’avoue ça commence un peu m’embêter son côté première de la classe. Bizarrement le vigile torturé par le tueur garde la forme, il est de super bonne humeur y compris quand on vient lui essayer une prothèse. A croire qu’il attendait de se faire amputer d’une jambe et une main pour être heureux dans la vie.

Du côté des flash backs, papa Harry est toujours de bon conseil et on revisite à sa façon l’un des grands classiques de l’imagerie américaine, le bal de fin d’année. D’abord Dexter ne capte pas que la fille veut aller avec lui au bal, il faut dire que tondre le gazon est tellement plus fascinant. Et puis Dex dans son beau costume bleu se plait à espérer qu’un jour il pourra avoir de vrais sentiments pour une fille. Quelques années plus tard ce n’est toujours pas gagné car il commence à penser larguer Rita. Dire des trucs gentils, c’est trop fatiguant. Il arrive pourtant à s’ouvrir un peu à sa copine en lui disant espérer un jour être quelqu’un de normal. Rita est tellement paumée, elle trouve cela parfaitement normal comme rêve et ne capte toujours pas qu’elle a un petit ami serial killer lui mentant quasiment sur tout.

Un autre qui ment en permanence c’est Angel et cela rassure Dexter qui se demande ce qu’il a bien pu faire de si horrible pour devenir le meilleur ami de cet amateur de salsa. Mais Dexter préfère rester dans le mensonge en faisant croire qu’il ne sait pas pour la séparation d’Angel et de sa femme. Leur rencontre est d’ailleurs très gênante, Dexter ramenant le gros au domicile conjugal sans savoir qu’il n’y habite plus depuis quelques temps. Du coup Dexter est obligé de ramener Angel chez lui. On joue un peu sur la peur d’être pris lors de la scène du climatiseur renfermant les échantillons de sang des victimes. C’est assez classique mais rien de méchant et puis, Angel a tellement la gueule de bois, il n’a du se rendre compte de rien.

Un bon épisode de plus et une série de plus à mettre à ma liste. Mais il faut l’avouer, Dexter n’a rien de commun avec les autres séries. La série malgré son thème reste remarquablement sobre, pas d’images chocs façon “ Les Experts ”. Ce qu’il y a de plus dégoûtant dans la série c’est son générique avec tous ses gros plans. Le reste j’aime vraiment beaucoup car le personnage de Dexter est fascinant par sa froideur et sa distance face à toutes les choses naturelles de la vie. Si je devais citer malgré tout un point faible, je dirai pour l’instant Debra. La sœur de Dexter est trop parfaite et même si le personnage est sympathique, cette perfection est assez dérangeante car on sait à chaque fois comment cela va se terminer pour elle. Je n’attend qu’une chose, le moment où elle va se casser la figure et où Laguerta pourra la remettre une bonne fois pour toute à sa place.

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