Quelques heures avant l'ouverture des Jeux Olympiques, le président français a rencontré les athlètes français. Verbatim.
"La décision a été prise il y a quelques années d'accorder les Jeux à la Chine. C'était une décision intelligente parce que l'olympisme n'a de sens que si tous les peuples du monde peuvent participer à la fête"
"Si l'olympisme est réservé à certains pays seulement, ce n'est plus l'olympisme. C'est un enjeu considérable pour un milliard 300 millions de Chinois"
"C'est une occasion d'accompagner la Chine vers l'ouverture, vers la tolérance, vers le progrès, vers le respect de valeurs qui sont les nôtres, nous en France"
"Comment on fait avancer les choses si on ne dialogue pas ? Comment on aide un pays qui représente le quart de l'humanité à s'ouvrir si on ne vient pas pour essayer de montrer un peu le chemin ?"
"J'essaierai à ma manière de porter les valeurs qui sont les vôtres"
"La première raison de ma présence c'est de venir soutenir l'équipe de France. Vous êtes l'équipe de toute la France quelles que soient vos origines, votre discipline ou vos sensibilités"
"Allez-y à fond, c'est un spécialiste qui vous le dit. Soyez-vous mêmes, c'est aussi un spécialiste qui vous le dit"
"on ne boycotte pas un quart de l'humanité".