Il paraît que je verse dans l'érotique, en ce moment (dixit Monsieur le père de mes enfants, qui,
du coup, répond par du porno-écolo d'un goût exquis)... C'est que - je
sais pas si c'est la chaleur, ou quoi... - je suis tout bonnement
incapable d'écrire un billet. Y en a trop, beaucoup trop pour moi. Il
aura suffi d'un an, rien qu'une petite année de rien du tout, pour
foutre en l'air ce que nos grands-parents, nos arrières-grands-parents avaient obtenu de haute
lutte. Ce qu'on a bêtement cru acquis, et qu'on n'a pas su défendre.
Le
fait est que je me sens un peu découragée. Je continue à m'informer,
bien sûr. Mais j'ai renoncé provisoirement à régurgiter ici une partie de
ce que je lis. D'ailleurs, plus j'y réfléchis, plus le côté pervers
du blogging me saute aux yeux. Parce que, si ça soulage sur le moment, ça désamorce aussi la colère. Et, au final, ça rend presque supportable ce qui ne l'est pourtant pas du tout...
Alors
oui, mon âme vagabonde ; je laisse mes idées s'associer le plus
librement possible. Et ça donne des poèmes, des chansons, et des corps
nus, parce que c'est beau et qu'il fait chaud. Par conséquent, éloignez
les enfants de l'écran, en les envoyant, je sais pas, moi... ranger
leur chambre, faire leur lit au carré, passer l'aspirateur...
Ferré chante Aragon