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J’ai lu PPDA sur Solenn. Je viens de lire son épouse. Véronique Poivre d’Arvor évoque Solenn à partir de témoignages de proches et d’amis, de lettres et de journaux intimes. Elle fait un portrait très vivant de sa fille et de sa maladie. Bien plus touchante que Patrick, peut-être parce que plus simple, plus proche, plus mère enfin, elle parle d’anorexie, d’hôpitaux, de sonde et de repas, de balances et de boulimie, de maigreur et de kilos honnis. Mais elle raconte aussi sa fille et sa joie de vivre, son étonnante blondeur, sa vie de patachons et ses idéaux de pureté, ses contradictions, ses paradoxes, ce qui en faisait un être à part et pas seulement un nom pour cette Maison des adolescents. Un livre qui, comme tout ce qui touche à l’anorexie, renvoie en miroir nos souffrances et celles de Lili-Belle. Un livre qui risque de tirer des larmes à Maman et Marie…