Cate Le Bon. Nom que je connaissais depuis longtemps mais je n’ai découvert la musique de la Canadienne qu’en 2019 avec Reward, œuvre à l’univers aussi singulier que passionnant. Puis, l’an passé, un certain John Grant revenait avec un album qu’elle a produit et sur lequel elle joue toute une myriade d’instruments (guitares, basse, percussions, synthé) tout en s’occupant des arrangements des parties de saxophone et de clarinette. Bref, à l’annonce de Pompeii, tout était réuni pour que je sois impatient.
Sur ce nouvel album qu’elle a enregistré au Pays De Gales, à Cardiff, Cate Le Bon joue elle-même presque tous les instruments à l’exception du saxophone et la batterie, avec l’aide de Samur Khouja – la batteuse australienne Stella Mozgawa jouant depuis son île (d’autant plus lointaine avec le contexte actuel) ses parties de percussions dans un style très influencé par le jazz.
Le voyage proposé par Cate Le Bon est assez splendide et, pourtant, tellement apaisant. Je ne vois pas, ni à l’heure actuelle ni dans les artistes qui l’ont évidemment influencée qui citer pour vous faire comprendre ne serait-ce qu’un aspect de son univers tellement singulier et charmant à la fois. Ce qui est le plus étonnant avec elle, c’est cette impression qu’elle est devenue elle-même une référence depuis ses débuts.
Au final, je trouve que Pompeii a tout du disque parfait pour être joué sur scène, ce qui à mon humble avis est probablement l’un des plus beaux compliments qui soient.
(in Heepro Music, le 25/03/2022)
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Voir aussi :
Jeu de briques
Snake
Pacman
Bubble