Les J-RPG sont un genre tellement à part dans le monde des jeux vidéo que lorsque j’effectue un test, je me sens obliger de reprendre presque tout à zéro afin de considérer le jeu comme une entité détacher de tout et s’en trop penser aux différentes inspirations mais cela est difficile dans les faits. Ici avec The Cruel King and the Great Hero, on a forcément tendance à repenser à Child of Light avec son style dessiné à la main et des mécanismes simples voire simplistes. Alors peut-on finalement que dire que l’on est sur un successeur de la part de Nippon Ichi Software ? Il était une fois… Dès lorsque l’on commence le jeu The Cruel King and the Great Hero, on comprend immédiatement que les développeurs ont décidé de nous proposer une aventure bien plus légère et agréable. Après des jeux comme Horizon Forbidden West ou Elden Ring, ça fait du bien de se détendre sans prise de tête dans un jeu où le scénario est plus léger et plus habituel sans qu’il soit mauvais pour autant ! On se retrouve ainsi dans un monde où les humains et les monstres cohabitent séparément sans aucune tension, on découvre alors Yuu, jeune fille du héro légendaire qui a réussi à mettre fin au conflit face au roi démon. Elle est ainsi élevée par le roi dragon au milieu des montagne. Sa vie est donc agréable, entourée d’un tas de monstres dans un petit village fort sympathique. Elle veut alors devenir une héroïne comme son père par le passé, une ambition louable encore faut-il qu’il y ait quelque chose à secourir. Elle part donc à l’aventure afin d’aider les personnes et autres monstres qu’elle rencontre mais attention aux dangers qui l’entourent aussi ! On comprend donc bien que l’on est sur une histoire chevaleresque, presque paisible et sortant de jeux Die & Retry, j’ai été surpris de me retrouver dans un jeu si calme avec de la bienveillance et de la gentillesse, cela se répercute à la fois dans l’histoire, les graphismes et même la narration d’une voix douce vient nous enivrer de bonheur et de douceur. Alors je préviens d’avance, le jeu est en VO sous-titré anglais, c’est dommage car on aurait pu avoir un jeu idéal pour les plus jeunes afin de découvrir le monde si intéressant des J-RPG. J’ai toujours du mal à comprendre pourquoi les développeurs ne mettent pas en place un système de sous-titrage multilingue. Ce manque de traduction va donc couper une partie des joueurs de cette découverte et c’est dommage. La découverte des bois La première partie de notre aventure souligne un peu plus le fait que ce jeu s’adresse avant tout à un public jeune et moins expérimenté. On retrouve alors de longs textes minutieux venant détaillés toutes les actions à effectuer, le moindre geste, le moindre menu, c’est peut-être un peu trop surtout que je n’ai pas réussi à trouver une manière de l’enlever et quand on est habitué à ce genre de jeux, c’est compliqué… Dès lorsque l’on a réussi à passer ces quelques messages explicatifs, on peut enfin débuter l’aventure dans ce monde agréable mais très restreint. On est en quelques sortes dans une aventure par étape où on doit se déplacer de lieu en lieu, on ressent qu’un chemin a été tracé et que l’on ne peut rien faire d’autres en quelques sortes. On visite alors les tableaux dessinées étapes par étapes. On rencontre alors des habitants qui ont des problèmes que l’on va devoir résoudre ou ignorer pour se focaliser sur la quête principale. Ces quêtes secondaires vont nous permettre alors de récupérer de la monnaie, des items et quelques artworks du jeu en plus de l’expérience nous faisant monter des niveaux. C’est tout le principe d’un J-RPG ou d’un RPG tout court en fait. Tout comme les combats présents qui viennent à se déclencher sans prévenir au fil de notre aventure. On a alors droit à des combats au tour par tour avec des mécaniques dignes des plus classiques J-RPG. C’est simple, on a quatre choix à effectuer pour notre équipe : Fuire, Attaquer, Parer et Effectuer une attaque spéciale. Il n’y a rien d’innovants mais cela fonctionne parfaitement bien. Comme souvent, les affrontements paraissent simples mais pour autant il faut faire attention et se préparer afin d’éviter toutes déconvenues. Il faut donc toujours prévoir de quoi se soigner pour éviter de perdre la partie, il faut aussi éviter d’attaquer tous les ennemis sans trop réfléchir au risque d’avoir d’importants dangers. Finalement, les habitués ressentiront une certaine lassitude avec une impression de répétitions dans les combats. Le bien ou le mal ? Yuu subit les mêmes défauts et sensations désagréables que les combats. On a l’impression qu’elle a tendance à déambuler dans des niveaux vides, on aurait aimé plus de contenu par moment. Il aurait fallu peut-être plus de monstres à combattre pour rendre le jeu un peu plus convaincant. Finalement, on avance tout droit sans trop penser à autre chose, sans avoir de craintes d’oublie et cela manque de tensions. Par contre dans le gameplay, on constate un point intéressant et même agréable, la vitesse de notre héro dépend du niveau des monstres présents sur le tableau. Ainsi si les ennemis sont trop faibles, on pourra tout simplement courir afin de sortir plus vite et progresser dans la quête sans avoir à combattre. Si notre niveau est correct par rapport à la zone où on se trouve alors notre rythme est normal et on progresse plus attentivement. De plus, on découvre aussi dans le gameplay des « portails de téléportations » afin de faciliter nos déplacements. Enfin parlons de la partie « technique » qui est clairement le point fort du jeu qui a réussi à m’emballer comme j’en parlais au début de ce test de The Cruel King and The Great Hero, le jeu est beau et même très beau avec des dessins très bien faits. En effet, le jeu est entièrement dessinés à la main avec de nombreux détails et joliment animés. On se retrouve dans une sorte d’histoire de contes animée pour enfants. La bande-son est dans le style du jeu avec des pistes audio douces et agréables tout au long de l’aventure. On profite ainsi d’une ambiance qui est difficile d’en ressortir. Néanmoins le fait que certains combats sont longs, il arrive aussi que la piste audio vienne à se répéter et c’est bien dommage.
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