Et tout le monde oubliera les MING GONG. D'accord, ils sont faciles à oublier car personne ne les connait chez nous. Ce sont les travailleurs migrants, chevilles ouvrières qui ont construits le Pékin qui émerveille tant les journalistes et les sportifs du monde entier. Ceux qui travaillent pour 110 euros par moi et qu'on commence à trouver trop cher en Europe. Ceux qui logent dans des baraquements insalubres à côté de leurs usines et ne rentrent qu'une fois par an dans leur famille fêter le nouvel an chinois. Ceux qui travaillent sept jours sur sept et ne sont parfois même pas payés par des patrons pas toujours très honnêtes.
Les ming gong sont à la fois le moteur de cette Chine nouvelle et son talon d'Achille car ils sont exploités et nombreux. Le jour où ils se rebelleront,la Chine s'arrêtera. Si ça arrive un jour...
En attendant, les autorités chinoises leur ont gentiment priés de déguerpir de Pékin durant la durée des jeux. Que voulez-vous ma bonne dame, deux millions de traine-guenilles dans la capitale sensée éblouir le monde, ça la fiche mal ! Allez ouste, dehors les miséreux qui ont tout construit et ne verront rien.
J'espère que, comme moi, quand vous regarderez les JO ou en entrendrez parler, vous aurez une petite pensée pour ces deux millions de travailleurs migrants renvoyés dans leurs pénates pour ne pas gâcher la fête ! Ils n'auront même pas la chance de croiser notre mini-grand Timonier : Nicolas Sarkozy. C'est trop bête !
Dominik
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