Il faut croire que le traitement des déchets polluants n’est pas une activité de tout repos et c’est bien pour cette raison que ceux qui les produisent s’adressent à des sous-traitant spécialisés, supposé posséder les techniques, les moyens en personnel et en matériel pour les traiter, les éliminer et voir les stocker selon les règles de l’art.
Malheureusement, la société qui avait déjà défrayé la chronique en juillet dernier sur le site du Tricastin, avec un rejet dans la nature d’effluves en provenance de la centrale nucléaire contenant
74 kg
d’uranium, vient de dépasser sa limite annuelle de rejet de carbone 14 , suite d’opérations de traitement de déchets médicaux en provenance de l’Agence nationale pour la gestion des déchets radioactifs, dont elle a la charge.Cependant, la responsabilité de la société de service, dont l’activité dans ce domaine a été suspendue, reste à établir, car il se pourrait qu’elle ait reçu un lot à traiter, dont le contenu réel aurait pu être différent de celui déclaré.