Les prisonniers d’une trentaine de centres pénitentiaires recevront les quinze ouvrages sélectionnés par l’Académie Goncourt. Régine Hatchondo, présidente du Centre national du livre et à qui l’on doit ce projet, déclare "Les détenus intéressés par la culture ou ceux qui aimeraient l’être se sentent très isolés de l’actualité. Ils pourront ainsi être plus au cœur de la rentrée littéraire, accompagnés par des associations et des professeurs de français".
Ce nouveau Goncourt fonctionnera comme celui des lycéens qui existe depuis 1988. Régine Hatchondo poursuit "Ils n’ont pas le même regard que des personnes libres comme vous et moi, ce sera très intéressant d’avoir leur sensibilité".
Quant au secrétaire général de l’Académie Goncourt Philippe Claudel il fait savoir qu’il est ravi de s'associer à ce projet.
Le Centre national du livre financera "l'achat des ouvrages" et "assurera également leur acheminement" vers les centres pénitentiaires.
Avant de quitter l'établissement les deux ministres ont signé un nouveau protocole pour promouvoir la culture en prison et favoriser la formation culturelle des personnels pénitentiaires, des intervenants et des personnes détenues. Le premier remontait à 1986 et avait été signé par Robert Badinter et Jack Lang. Le dernier datait de 2009. Rédaction internationale En savoir plus sur cet auteur Dernier week-end des vacances. C’est la rentrée et nous nous l’affrontons tous en traînant nos galoches, ne sachant pas trop de quoi elle sera faite. Il y a un an, nous avions encore l’espoir que les problèmes et autres difficultés liés au Covid-19...