Mon premier sentiment lors de ma découverte de la musique de l’artiste canadien Tennyson (de son vrai nom, Luke Perry) a immédiatement été limpide : sa voix chaleureuse me rappelle celle de Porches, quant à sa musique j’y ai retrouvé ici ou là certains éléments de Poté pour le côté vivant ou Connor Youngblood pour l’humilité, pour autant ce sont bien mes références à moi qui me font penser à ces trois artistes-là.
En effet, Tennyson possède assurément sa propre personnalité, lui aussi emprunt de nombreuses influences, mais ce qui compte au final, mais aussi au début, ce sont ces facilités à nous transporter dans son univers avec une fluidité et une candeur magique.
Je ne peux même pas vous dire quels moments je préfère tout au long des douze chansons (en réalité dix si l’on excepte l’intro et l’interlude) tant il se dégage une homogénéité à l’œuvre intitulée Rot. Notons la superbe participation de Rae Morris à l’écriture et au chant sur « Slow dance », et la non moins splendide photographie de Scott Pilgrim – j’insisterai plutôt deux fois qu’une pour que vous alliez voir celle en noir et blanc de Luke Pretty à l’intérieur de l’album.
Je le sens déjà, Tennyson va tourner en boucle toute l’année chez moi…
(in Heepro Music, le 22/03/2022)
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