En mettant Ants From Up There, je ne me défais toujours pas de mon parallèle d’il y a un an : j’entends encore et toujours la voix d’un Jarvis Cocker époque Freaks, à savoir le deuxième album de Pulp, groupe que j’avais découvert en 2006 soit 5 ans après leur septième et dernier album. Freaks remonte à l’année 86, nous sommes donc un quart de siècle plus tard avec Black Country, New Road. Pour autant, il y a bien quelque chose. Entre obscurité chaleureuse et humble grandiloquence.
Un an après For the first time – immédiatement accueilli chaudement par la critique et les mélomanes, et malgré tout étonnamment très très haut placé dans nombres classements de fin d’année – revoici le septet anglais avec une nouvelle œuvre dont je me méfiais et qui pourtant me séduit encore plus.
Certes, quelques jours seulement avant sa sortie l’un des sept membres a tiré sa révérence pour raisons personnelles, en partie liées au succès soudain et donc assez fulgurant que lui et ses camarades ont rencontré en 2001 aussi bien commercialement qu’en concert.
Dès lors, comment qualifier ce second album ? J’ai personnellement pris du temps pour consacrer ces quelques lignes à ce disque que je trouve tellement chaleureux.
Ants From Up There est un disque délicat, subtile, somptueux et qui vous propose le plus beau des voyages : celui qui vous amène vers vous… Et je suis ravi de remarquer que trois hommes et trois femmes composent le groupe, ce qui est rare, encore aujourd’hui. Quel bel équilibre !
NB La version deluxe ajoute un enregistrement live au Queen Elizabeth Hall.
(in Heepro Music, le 21/03/2022)
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Voir aussi :
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