La souffrance mentale au travail a un aspect particulièrement sadique, puisque c'est la personne elle même qui se fait souffrir à travers les représentations qu'elle se fait, ou qu'elle a reçu de ses exigences par rapport à la réalité.
Je vous invite à la lecture d'une nouvelle : "Miroirs". Elle date déjà de quelques années...
Serait-elle prémonitoire ?
Ainsi, certaines personnes, soumises aux mêmes ciconstances vont réagir très différemment.
Pour certains, le mépris des autres, la non-reconnaissance peuvent permettre de vivre heureux et caché au sein d'un système auquel ils contribuent modérémment.
Pour d'autres, isus de milieux rudes, où le combat est quotidien, les propos négatifs à fleurets mouchetés chers aux harceleurs seront autant d'occasion d'attaquer:"Ma gueule, qu'est-ce qu'elle a ma gueule?"
Pour ceux qui en tous états de cause ne seraient pas reconnus ou célébrés plus que cela dans un système de valorisation normal, se retrouvent au même niveau que les gens performants, le système est vécu comme positif.
Faut-il pour autant abandonner toute attente au risque de se disqualifier soi-même. C'est le but ultime des harceleurs.
La force est de développer une sélectivité de l'attente vis à vis de l'autre et de choisir ses combats et ses horizons de développement d'identitié.