La Chine et la Russie ont peut-être cru fini l'Occident. L'Occident est mené par l'intérêt aveugle de ses individus. Ce qui les conduit à vendre la corde pour les pendre.
Mais l'intérêt n'est pas aussi simple qu'on le croit. Car, il peut y avoir de l'intérêt à remplacer la Chine et la Russie dans la "supply chain" mondiale. Cela crée de nouveaux marchés. Et cela, l'entrepreneur et le spéculateur l'adorent. Il en est de même de la transition climatique. Qu'on y croit ou non, c'est bon pour le business.
"The trend is our friend", dit l'Anglo-saxon. L'économie de marché s'asphyxie en ligne droite, elle a besoin de "disruptions". La destruction est créatrice, mais pas au sens où l'entendait Schumpeter. Le moteur du capitalisme, c'est le changement, la crise. Il la recherche.
Seulement, nouvelle pirouette, cette crise ne fait pas nécessairement de victimes. Encore une solution que n'avait pas vu Schumpeter. La "flexisécurité" nordique est un procédé qui amène la société à s'adapter au changement, sans casse.
Exemple de "complexité" dirait Edgar Morin. La "pensée simplifiante" pense maîtriser la nature, et hop, le phénomène si simple prend une forme inattendue. Mais compréhensible a posteriori. Ce qui fait croire à l'idiotie des premiers à le penser. Sans comprendre que le chemin qu'emprunte la vie est, par nature, imprévisible.