Chicago PD // Saison 9. Episodes 14 et 15. Blood Relation / Gone.
Le COVID derrière eux les scénaristes semblent avoir trouvé des idées intéressantes pour cette saison. Après un épisode palpitant, ces deux épisodes prouvent que la série est enfin redevenue intéressante et ce pas seulement pour le cliffhanger de « Blood Relation ». La série trouve dans ces deux épisodes un bel équilibre entre les personnages, leurs histoires personnelles et une affaire particulièrement gore et étrange. Cela fait tellement longtemps que Chicago PD ne nous avait pas offert une affaire originale alors que souvent elles se ressemblent toutes (ou presque). Burgess ne semble pas pouvoir finir heureuse alors qu’à la fin de « Blood Relation » Makayla est kidnappée. Mais le serial killer de cet épisode est presque ce que j’ai préféré au cliffhanger. C’est gore comme il faut et pour une fois notre équipe ne travaille pas sur une histoire de trafic de drogue classique.
La série continue aussi de développer des arcs personnels pour ses personnages, notamment l’aspect familial avec Burgess. Je trouve son rôle de mère plutôt touchant et les scènes avec sa fille sont mignonnes comme tout. Atwater et Burgess forment aussi un joli duo. Leur discussion au milieu de l’épisode est logique et permet aussi de faire ressortir ce que la police peut ressentir quand ils fondent une famille avec tous les dangers que cela représente. Surtout quand ils travaillent sur des affaires comme celle de cette semaine. Lorsque Theo apparaît il fallait bien s’attendre à ce que la série évolue dans ce sens. Makayla est sa famille après tout. La famille est donc une thématique particulière que Chicago PD n’a pas toujours maîtrisé mais cette saison cherche à corriger les défauts de la série. Notamment sur le fait que les personnages ne sont pas forcément très bien développés. En une saison Chicago PD a fait évoluer plus ses personnages qu’en huit saisons.
« Gone » est un autre épisode intense pour la série. Avec un tel sujet, il fallait bien s’attendre à quelque chose de fort mais ce que j’ai adoré dans cet épisode c’est la façon dont la série parvient à créer de vraies émotions. Je n’ai jamais été autant attaché aux personnages de Chicago PD que cette saison. Les scénaristes ont compris le besoin de créer des situations qui permettent de nous attacher aux personnages. Du début à la fin, l’épisode nous ouvre ses émotions. Fort heureusement tout de même que Makayla a droit à un happy end mais c’est ce qu’il y a de plus prévisible dans cet épisode. Il est rare de voir les fictions tuer des enfants car c’est souvent plus choquant que des adultes. Visuellement la série nous offre encore pas mal de séquences efficaces (comme les angles avec les armes). Chicago PD méritait bien de donner à Burgess une intrigue aussi touchante.
Note : 8/10. En bref, deux épisodes intenses et riches en émotions.
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