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A titre personnel, je me suis intéressé à cet événement, non seulement du fait de ses énormes implications et conséquences géopolitiques, mais aussi sous l'aspect technologique.
Le 11 septembre 2001, j'étais à Dinan, et je travaillais à la préparation du cédérom Henri Landier, ou la cohérence d'une œuvre. L'information qui nous avait été donnée par la rumeur de la rue était c'est fou, les israéliens vienent de bombarder New York – authentique...
Les films que j'ai pu regarder, et montrant le processus de percussion/pénétration des tours par les aéronefs et celui de leur effondrement à la verticale, par désintégration successive des étages et implosion, m'ont fait scientifiquement douter de la vérité totale de la version officielle. Il y a eu il y a environ deux ans un débat dans Agoravox à ce sujet, suite au papier de Carlo Revelli lui même, paru le 20 mars 2006, et j'y avais contribué.
Les bombes volantes de grande masse apportent deux énergies pertubatrices de l'équilibre et de l'intégrité de la cible : l'énergie cinétique de la bombe, croissante avec sa masse et sa vitesse, dont les forces d'applications sont orientées dans le sens du mouvement, et l'énergie thermodynamique de l'explosif, liée aux caractéristiques spécifiques de l'agent déflagrant, et dont les forces d'application sont orientées radialement autour du foyer de l'explosion. Dans le cas de ces aéronefs, leur mouvement était perpendiculaire aux tours. Leur énergie cinétique était d'un ordre de grandeur non négligeable devant celle due à l'inflammation du kérosène, qui en soi n'est pas un explosif particulièrement performant, et ne s'est pas produite dans les conditions de rendement optimal.
Le kérosène brûleà l'air, en l'absence de catalyseurs, a une température de l'ordre de 1 000° C, heureusement inférieure de près d'un tiers à la température de fusion des aciers, et heureusement, sans quoi adieu au moteur à explosion et surtout au turboréacteur...
L'existence d'une forte composante parallèle au sol, appliquée dans la partie centrale de l'édifice, n'est a priori pas compatible avec un effondrement rigoureusement vertical. D'autant plus que le procédé de construction des tours avait recours à un noyau central robuste, autour duquel les plateaux des étages étaient accrochés : à la limite, les étages auraient pu coulisser autour du noyau, sans que le noyau s'effondre...
La rapidité singulière avec laquelle les décombres ont été protégés et évacués vient ajouter aux légitimes motifs de scepticisme.
A noter également que la législation des USA, avec son système de témoins protégés assorti de la possibilité de vrai fausses identités, permet d'accréditer la thèse selon laquelle certains disparus seraient des citoyens ayant changé de visage. L'heure de l'accident est aussi à prendre en compte.
Dans l'hypothèse de la préméditation provocative, la question fondamentale est une recherche d'optimisation : quel est le nombre minimum de victimes nécessaire pour déclencher les effets désirés, et quel est le nombre maximum au dessus duquel ce sera la conviction que l'Etat protecteur est coupablement incompétent qui l'emportera ? Equilibre à trouver. Je ne dis pas ici que j'approuve ce genre de calcul. Je dis simplement que certains sont payés pour le faire, ont appris à le faire, et le font certainement. Ce sont les même modèles mathématiques que ceux qui sont utilisés en Bourse ou ailleurs dans les affaires financières.
Je ne suis pas pour autant convaincu qu'il y ait eu complot. Je me borne à penser que, comme à l'accoutumée, la vérité a été enveloppée dans une explication simpliste qui ne peut satisfaire que les esprits peu curieux.
Pour ne rien dire du destin mystérieux de la Tour WTC 7.
Cette note n'a bien entendu aucun rapport avec l'actualité.
Crédits : Merci à Félix Valloton, pour son tableau Le Mensonge.