Ô femme,
Ô femme, j'ignore comment les vagues m'ont jeté à tes pieds
comment tu as marché vers moi
Ô femme au nez grec
A la chevelure espagnole
Les millénaires ne verront rien de semblable
Toi qui danses les pieds nus à l'orée de mes artères
D'où viens-tu ? Comment es-tu venue ?
Comment as-tu soufflé comme une tempête sur mes sens ?
Nizar Kabbani
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