à chaque chose
un ciel à chaque pas
un ciel pour les orties
et les ronces
J’ajoute un ciel
même lorsqu’il n’existe pas
pour le froid et la fenêtre cassée
dans le cri de l’épervier
à l’intérieur de l’ombre d’une pierre
un peu comme si j’ajoutais
des feuilles à un arbre mort
un peu comme si les feuilles
étaient le pluriel d’un arbre.
***
Christian Viguié (né en 1960 à Decazeville) – Damages (Rougerie, 2020)