Poutine ne fait que répondre aux manoeuvres de l'OTAN, ai-je entendu dans le "Profile" que consacrait la BBC au secrétaire général de cette organisation. C'est aussi ce que disent les mails que m'envoie un inconditionnel de Poutine.
Dans Guerre et Paix, Tolstoï décrit les guerres napoléoniennes comme un mouvement des peuples : d'abord d'Ouest en Est, puis à l'envers. Il n'est pas impossible de penser qu'il en est de même ici. Ce sont deux conceptions du monde qui s'affrontent. D'un côté celle de Poutine et de ses tanks, une résurgence de l'URSS et de l'Ancien régime, de l'autre celle de l'Occident, pour qui "jeu de mains, jeu de vilain".
Un autre article disait que Poutine joue la carte du long terme, face à un Occident qui a la mémoire courte. Mais est-ce une question de mémoire ? Ce qu'affronte le vieux Poutine, ce n'est pas quelques hommes politiques, c'est l'histoire.