L'artiste et sculpteur sud-coréen Seo Young Deok crée des sculptures hyperréalistes de corps humain, à grande échelle, à partir de chaînes de vélo et autres matériaux peu orthodoxe...
Un artiste bien connu pour ses sculptures en fil de fer, qui au lieu de sculpter des statues à partir d'un seul matériau, il construit, de la tête aux pieds, en fusionnant des centaines de minuscules composants de maillons métalliques afin de réaliser des créations figurative saisissante.
Seo crée des figures réalistes en améliorant plutôt la forme des corps. La matière argentée scintille à la lumière, donnant vie à la tridimensionnalité des formes et mettant en valeur l'anatomie réaliste.
Chaque pièce est méticuleusement ajoutée à la main pour un résultat impeccable. Le poids du métal entraîne l'inconfort et l'impuissance des personnages qui sont coincés dans leur propre corps.
Si les chaînes de vélo créent de loin un effet de puzzle, en y regardand de plus près cela révèle les nombreuses pièces individuelles qui entrent dans la production de chaque figurine.
Une série de sculptures avec des membres déchirés et des torses humains viscéralement brûlés qui reflètent la douleur, la souffrance et la décomposition de l'expérience de la génération de sa famille travaillant à l'ère de l'industrialisation de la Corée.
Seo voit son choix de matériau comme symbolique de l'industrialisation moderne et de notre relation avec elle. Les chaînes de son travail signifient pour lui contraintes. Les entraves concernent les relations compliquées et forcées de nos contemporains et leurs envies de matériaux.
De cette façon, les personnages sont complètement liés, au propre comme au figuré, par un type de chaîne qui représente typiquement le choix et la liberté de voyage et de mouvement.
Ces personnages sont de dimensions différentes et semblent porter des histoires vivantes de personnes réelles. La plupart du temps, ils ont une expression triste. La présence du métal pourrait être interprétée comme une humanité affectée par l'industrialisation.
Seo Young Deok s'inspire des œuvres d'Antony Gormley, qui tous les deux étudient la vulnérabilité humaine.
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