Aujourd’hui, je reviens sur Fragments d’éternité avec New York, 1954 et Amsterdam, 1732 de Séverine Mikan. J’ai commencé avec Paris, 1899 dont j’ai déjà parlé sur le blog. Attirée par les illustrations de Yooichi Kadono et par le résumé cette saga est en bonne place dans ma bibliothèque. Les livres que vous voyez ci-dessus sont ceux de Bookmark cependant, la saga Fragments d’éternité quitte le catalogue pour une nouvelle maison d’édition Haro, sous un label dédié à la romance et qui porte le nom de Milo. Les trois romans vont être réédité avec quelques petites corrections et surtout plein d’illustrations.
Au total la saga devrait comporter huit tomes, et le prochain devrait sortir au printemps 2022. Pour avoir eu un avant goût des illustrations, ça donne très envie. J’ai hâte de me plonger dans une nouvelle histoire.
Mais avant cela laissez moi vous parler des deux autres histoires, celle se déroulant à New York et la seconde à Amsterdam.
De quoi ça parle ?
Fragments d’éternité, tome 2 : New York, 1954
Une époque de liberté et de contrainte, d’art et de censure, de passion et de tabou. C’est l’Amérique violemment belle à l’aube de sa toute puissance. Nathan vit ici, au cœur de Manhattan, d’images en noir et blanc et de l’éclat des flashs. Nathan est photographe. Sur son chemin, un matin enneigé, surgit Neal. Le modèle idéal, un éclair de vie ouvert au monde, curieux des autres, alors que Nathan se cache, faussement sûr de lui, derrière les murs d’un passé en camaïeu de gris. Neal va le surprendre, le perdre et le rattraper.
Neal va faire naître en lui une lumière, fragile et précieuse, pour laquelle Nathan devra se battre.
Cette lumière c’est l’inspiration. Cette lumière c’est… tellement plus que ça.
Cette fois, Séverine Mikan, nous transporte dans les Etats-Unis des années 50. L’écriture est toujours aussi agréable. On ne ressort pas indemne de leur histoire. J’ai vraiment été mal jusqu’à la dernière page. Elle m’a vraiment chamboulée, et je ne parle pas que d’une certaine scène sous la lumière rouge. Qui reste un des passages les plus incroyablement érotique du livre. On plonge dans une Amérique encore hostile aux homosexuels où les descentes de police sont encore la norme.
New York 1954 m’a beaucoup émue et je recommande chaudement sa lecture.
De quoi ça parle ?
Fragments d’éternité, tome 3 : Amsterdam, 1732
Un nouvel hiver, un pas de plus sur le chemin des saisons qui, quatre par quatre, avalent les années. Si ce siècle est celui des Lumières, Aloys vit, hanté par son passé, dans l’obscurité de son manoir.
Pour son corps mortifié, le temps passe à attendre un printemps qui ne fleurit plus.
L’arrivée du troublant Johan, débarqué à sa porte par les jeux du destin, va bouleverser sa solitude. Cet homme de mer, au charme enivrant, fait renaître en Aloys les désirs interdits qu’il tenait enfermés.
Dame Nature a parfois de mystérieux desseins et dans la terre gelée de son âme douloureuse, c’est le plus beau des sentiments qui pourrait bien éclore.
Cette fois l’histoire se déroule en 1732. Nouveau pays, nouveau couple. La richesse d’Aloys ne fait pas son bonheur, bien au contraire. Les vautours qui voudraient profiter de ses faiblesses pour s’approprier sa fortune. Heureusement, il va faire la connaissance de Johan un beau jeune homme qui va s’éprendre de lui et surtout le voir comme un être humain.
Cette fois encore j’ai craqué pour les personnages et leur cheminement. Même si ça reste classique, j’ai été encore une fois transporté par cette machine à remonter le temps. Le fait que ce soit toujours bien documenté avec des tas de petites infos ça rend la lecture très agréable. On a certes, une belle histoire d’amour, mais on apprend aussi des choses.
Séverine Mikan sait toujours aussi bien nous transmettre sa passion pour l’histoire. Le combo Boy’s love, récit historique, je suis tellement cliente. Si ce sont aussi vos grandes passions alors foncez !
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