Le titre de la chronique s'inspire de 4 albums que j'ai tant écouté, dont je connais tant les paroles, les sons, les nuances, que leurs compositions sont maintenant composantes de mon ADN.
Par ordre de création:
"Blonde on Blonde" de Bob Dylan`
"The Idiot" d'Iggy Pop
"Low" de David Bowie
"The Unforgettable Fire" de U2
B.I.B.I. c'est moi. C'est aussi la terminaison, en dialecte Irakien, de habibi, voulant dire, je t'aime.Musique, je t'aime.
GARBAGE de GARBAGE.
En voyant les manifestants du convoi de la Freedumb se comporter, j'ai eu une pensée pour mes vidanges. Me rappelant, qu'il y a de ces vidanges que j'aime avec passion. Celles de Butch Vig, Steve Marker, Duke Erickson et de la ravissante Shirley Manson.
Les années musicales n'étaient pas si bonne pour mes oreilles dans les années 90. Je n'ai jamais mordu su style grunge. Ce band toutefois, m'a tout de suite happé dans ses directions. Ce n'était pas que du grunge. C'était du charme. Chez la chanteuse qui me fait encore rêver. Le belle écossaise joue de sa voix sur cet album de manière fort agréable. Faisant ses propres choeurs, par moments. L'album est sensuel, actuel, vengeur, agressif. Les clips du band étaient sexy. On ne faisait pas une croix sur les synthétiseurs. Ce n'était ni du métal, ni du grunge complet. C'était dans la direction de Nine Inch Nails. Avec le rugueux de la voix du chanteur de Nirvana ou de Pearl Jam. Mais au féminin. Séduisant.
La double guitare, st fort appréciable. La production du batteur Butch Vig, qui avait ses preuves auprès de Nirvana et des Smashing Pumpkins, entre autres, mais aussi Sonic Youth, est raffinée malgré la lourdeur de certains riffs rock.
Formation dont le son est construit dans le même esprit que le sont les essais sonores de Curve, Sonic Youth, My Bloody Valentine, je trouve personnellement que ça survit merveilleusement à l'épreuve du temps. Peut-être que je pense ainsi parce que My Bloody Valentine a été l'une des listes de lecture que j'ai le plus écouté en 2021 (selon Spotify).
Passant du doux et mélodique au rageur et profondément vil, le groupe n'a jamais marché autant qu'en 1995, année de sortie du premier album, l'éponyme. La chanson Vow, à elle seule, est un acte d'agression verbale que j'adore entendre dans ma voiture, pris dans le plus odieux des trafics, entre 15h20 et 15h40, coin Henri-Bourrassa, 3 fois par semaine, à l'entrée d'accès du Pont Pie IX. Vig dira que cette chanson lui a été inspirée par un couple très impliqué dans le sado-masochisme, qui n'arrivait pas à se passer l'un de l'autre.
Manson, au travers de toute sa carrière, m'a toujours donné l'impression d'être celle qui voudra être hostile à son prochain, tout en souhaitant aussi être l'amoureuse attendrie. Un agneau vêtue de peau de loup. Une agressive jeune femme cachant une apeurée. Aussi destructrice qu'auto destructrice.
C'était baveux de se présenter comme une nouvelle religion dès la première chanson du premier album.
Il y a du Russ Meyer dans ce disque tout comme il y a du Bowie/Eno, version Outside. Lancé la même année. Empruntant la recette Bowie, elle empruntera d'ailleurs la carte de l'androgyne deux albums plus loin. Non pas sans être passée par super "hawt" avant.
Le charme opère toujours avec ce band, pour moi, même si le grunge est loin de me passionner.
Pour amateurs de dance alternatif, rock, pop, de musique indépendante, de dance-rock, de guitares rock et multiples, de femmes légères au sein de gars aux lourdes guitares, de femmes jouant aux empoisonneuses, mais qui cachent derrière leur masque, une tendre féline prête à ronronner.